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De l’autre côté, dans les Dolomites

Par Nadia Hamam ; Photo de couverture : © unsplash / lucas chizzali

Sublimes et impressionnantes, les Dolomites ne ressemblent à aucune autre montagne. Le Corbusier, célèbre architecte, peintre et designer franco-suisse, les qualifiait « de plus belles architectures du monde ». L’UNESCO les a inscrites au patrimoine mondial en 2009. Chaque parcelle de cet immense terrain de jeu recèle ses merveilles. 

© unsplash / salmen bejaoui

Les Dolomites forment une contrée à part au sein de l’arc alpin, dans la partie nordique qu’on connait le moins de l’Italie. S’étirant sur les régions de Vénétie, du Trentin-Haut-Adige et du Frioul-Vénétie julienne, ces « montagnes pâles », comme elles étaient appelées avant que le géologue français du XVIIIe siècle, Déodat Gratet de Dolomieu, ne les étudie, s’ancrent sur un socle montagneux posé à 2 300 mètres.

Dolomites, Rocca Pietore, Province of Belluno, Italie
Dolomites, Rocca Pietore, Province of Belluno, Italie

Leur relief tout en dentelles et falaises rappelle les cimes des parcs nationaux canadiens. Petits et grands trésors géologiques s’explorent en voiture, et bien sûr à pied. De Dino Buzzati à Paolo Rumiz, de nombreux écrivains ont immortalisé noir sur blanc une puissance visuelle qui aimante les alpinistes. 

© unsplash / willian justen de vasconcellos
Cinque Torri, Cortina d’Ampezzo, Belluno, Italie

Emblème des Dolomites, les Trois Cimes (Tre Cime di Lavaredo) forcent la contemplation. En plein hiver, une randonnée à raquettes depuis le lac de Santa Caterina, permettra d’avoir un plan large de la face sud de ces drôles de menhirs tombés du ciel. Autre monument naturel à voir, les Cinque Torri sont cinq pitons rocheux visibles depuis la route passant au col de Falzarego. On accède à leur pied en raquette, en remontée mécanique ou en voiture, en roulant vers le col Pordoi à 2 242 mètres. Au total, 28 virages en épingle à cheveux d’un côté, 33, de l’autre côté… et au bout, un funiculaire qui propulse les visiteurs à 3 000 mètres.

Lac de Braies © unsplash / fabrizio coco

En prime, la sensation de flotter entre ciel et cimes. Pour des excursions en mode magie blanche, cap sur le cultissime lac de Braies qui disparaît sous une couche de glace et de neige. Les lacs de Dobbiaco, de Landro ou de Misurina offrent tour à tour leur miroir blanc givré ou bleu turquoise, en fonction de la température. On peut marcher tout autour ou choisir de courtes randonnées qui permettent de prendre de la hauteur. Au lever ou au coucher du soleil, le tableau est mémorable. 

En hiver, les Dolomites se transforment en paradis de la glisse, avec des domaines skiables parmi les plus beaux et vastes d’Europe. Le forfait Dolomiti superski, qui permet d’accéder à une trentaine de stations, est parfait pour explorer le massif. Coup de cœur pour Cortina d’Ampezzo, sa station de ski la plus connue qui recevra, avec Milan, les Jeux Olympiques d’hiver en 2026. La ville est entourée de plusieurs sommets plus beaux les uns que les autres.

Val di Sole, Rifugio Solander © Giuliano Bernardi

Des panoramas éblouissants à admirer en voiture, en prenant les routes vers Misurina ou vers Pocol, ou encore à ski, avec deux itinéraires skiables remarquables. La Sellaronda campe l’un des circuits les plus célèbres du monde, surfant sur 40 kilomètres via quatre des cinq vallées ladines. Quant au circuit de la Grande Guerre, il s’étire sur 80 kilomètres et enchaîne lieux de mémoire et sites majestueux.

© unsplash / daniel sessler

Expérience unique : au pied de la piste Armentarola, on peut troquer la remontée en téléski par une parenthèse en traîneau tracté par des Haflingers, les robustes chevaux du Sud-Tyrol. 

Bienvenue en pays ladin ! Derrière ses paysages enchanteurs, le massif alpin cache une culture ancienne perpétuée avec fierté et enthousiasme par un peuple de montagnards au caractère bien trempé. Si les Ladins représentent 0,1 % de la population italienne, ils ont su conserver un tas d’usages hauts en couleur qui donnent au visiteur un délicieux sentiment d’exotisme en plein cœur de l’Europe. Outre l’italien, on parle ici aussi allemand et… ladin.

© Alex Moling

Encore pratiquée par plus de 30 000 locuteurs, cette langue rhéto-romane également vivace en Suisse, présente une multitude de variantes. Chaque vallée ladine possède par ailleurs son costume traditionnel brodé ; ces tenues envahissent les rues lors des nombreuses manifestations qui animent le calendrier. L’âme ladine s’exprime aussi au travers de savoir-faire ancestraux remis au goût du jour par des artisans et artistes passionnés. Bijoux en fil d’argent à Ampezzo ; sculpture en bois dans le val Gardena, peintures décoratives dans le val di Fassa ; coffres en bois peints dans l’Alta Badia. Sans oublier la gastronomie où affleurent les accents de cuisine ladine : l’influence austro-hongroise n’est pas loin ! 

Qui dit ski à l’italienne, dit Dolce Vita et séjour épicurien. Déclinaisons de Knödel, goulashs ou turtres, délicieuses crêpes fourrées… la cuisine ladine flirte avec la pasta. Le Haut-Adige concentre une vingtaine de restaurants étoilés, pour un département qui abrite 500 000 habitants seulement ! Le Trentin compte pour sa part une demi-douzaine de chefs étoilés. Alta Badia est connue pour sa cuisine mêlant influences germaniques et méditerranéennes, à découvrir chaque hiver lors de la manifestation Sciare con gusto (skier avec goût).

© Alex Moling
© Alex Filz

Les refuges d’altitude proposent eux aussi des collaborations avec des chefs de toute l’Italie. À l’affiche de chaque spot, un plat signature et une dégustation de vins à plus de 2 000 mètres d’altitude, devant les paysages à couper le souffle. On adopte vite le « bombardino », un cocktail typique à base de liqueur d’œuf, de café, de rhum ou de cognac. Riche, réconfortant, il réchauffe randonneurs et skieurs.

© Alex Moling

La région est réputée pour ses excellents vins blancs, avec des cépages en commun avec l’Alsace comme le gewürztraminer, le riesling et le sylvaner. Autres flacons du cru ? Des vins rouges autochtones (lagrein, schiava, teroldego) qui revendiquent de plus en plus une production en biodynamie. Lors de l’événement œnologique « Sommeliers sur les pistes », on glane quelques bouteilles ainsi que des eaux de vie et liqueurs aux herbes locales. Que l’on rapporte avec le speck – célèbre jambon local fumé et aéré en altitude – et les fromages Agordino di malga (produit slow food) ou Stilfser… 

Les Dolomites sans voiture, c’est possible ! Les lignes de bus y mènent partout, et de nombreuses télécabines et d’anciens téléphériques gravissent les sommets. En train, les gares de Vérone, Venise et Innsbruck disposent de connexions directes vers le massif. Compter environ 9 heures pour rejoindre l’une de ces gares depuis Paris, guère plus.

Lac de Misurina © unsplash / willian justen de vasconcellos

SNCF-CONNECT.COM | TRENITALIA.COM 

Alp & Wellness Sport Hotel Panorama, Fai della Paganella Trentin-haut-Adige 

Déco chic et chaleureuse, vue panoramique sur le mont Paganella, cuisine du terroir toute en élégance, accueil attentionné de Francesca Mottes et Maurizio Giuliani… une précieuse adresse pour se ressourcer et se relaxer au contact de la nature. On craque pour l’espace Spa avec pas moins de sept piscines chauffées, un tennis et l’espace fitness. 

VIA OTTORINO CARLETTI, 6,  

38010 FAI DELLA PAGANELLA TN, ITALIE 

TEL : +39 0461 583134 

Tre Cime di Lavaredo, Italie © unsplash / daniel sessler p

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Locronan, l’âme celte de la Bretagne 

Photo couverture : vue aérienne sur le village français de Locronan, en Finistere, en Bretagne © Shutterstock /photofort77

Village classé au titre de Monuments Historiques depuis plus d’un siècle, en 1924, Locronan est un des sites les plus prestigieux de Bretagne, caractérisée par une architecture traditionnelle bretonne. Entre ses croyances celtes, sa culture ancestrale de tissus et ses paysages qui ont inspiré les plus grands peintres, Locronan est un joyau à découvrir ! 

Blottie au cœur des montagnes, perchée au-dessus de la mer, Locranan se dresse comme une lumière pour les croyances bretonnes ancestrales. Lieu sacré pour les celtes, Locronan accueille tous les six ans la Troménie, rituels de processions appelant au pardon. Les habitants et les pèlerins revêtissent leurs habits traditionnels de bigoudènes et de bigoudens pour cette occasion.  

Procession bretonne de bigoudène © Shutterstock /Aygul Bulte

Terre des miracles, les légendes racontent que des merveilles de fertilité ont lieu à Locronan, notamment à l’ Église de Saint-Ronan. Cette légende aurait donné son nom au bois du Névet qui viendrait du mot “Németon” ou “temple naturel sous la voûte céleste” en breton. L’Église de Saint-Ronan de Locronan comporte douze points remarquables symbolisant les douze mois de l’année et les douze divinités féminines et masculines.

Place de l’Eglise de Saint-Ronan, à Locronan © Shutterstock /milosk50

Tous ces symboles ont enrichi les croyances de fertilités et favoriser la venue de pèlerins désirant bénéficier de la bénédiction de fertilité ! Même le duc et la duchesse de Bretagne serait venue en 1905 pour obtenir “hoir et lignée”. L’église a finalement été classé Monuments Historiques en 1845. 

Vitraux de l’Eglise de Locronan © Shutterstock /rweisswals

Locronan est riche de légendes celtes : le samedi précédent le premier dimanche de mai, les jeunes hommes locronais atteignant leur majorité plantent un hêtre, symbole du réveil du printemps.  

Cérémonie celtique en Bretagne © Shutterstock /gdela

De même, le premier jour de novembre est le premier jour de l’année celtique, ce qui en ferait la porte vers une nuit intense. Cette nuit-là se tient le grand fête de Samonios où la communication entre le monde des morts et des vivants est possible. On distribue alors le pain des morts jusqu’au premier dimanche de novembre.  

Grâce à la renommée de l’Église de Saint-Ronan, Locronan a été enrichi de pèlerins, ce qui a développé le travail des artisans, commerçants et de la petite noblesse … participants tous à la création de la cité des tisserands.  

Métier à tisser © Shutterstock /Tanita_St

Le climat de Bretagne et ses nombreux ruisseaux lui ont permis de développer la culture du chanvre et du lin dès le XVᵉ siècle. Depuis, la ville et les tissus de Locronan ont une certaine renommée : ayant équipé les plus grand navire du royaume de France tel que l’Armada ou les bateaux de Christophe Colomb. L’hôtel de la compagnie des indes, crées en 1689 par Jean-Baptiste Colbert, travaillait en étroite collaboration avec le Bureau des Toiles, crée en 1669, afin de vérifier la qualité des toiles en vente et apposer la marque de “Locronan” avant d’être acheminé jusqu’à la mer. L’hôtel de la compagnie des indes est visitable pour une plongée dans l’histoire du temps des explorations en mers ! 

Navire ancien, dans les eaux Atlantique © Shutterstock /G_r_B

Le lin et le chanvre cultivés en France sont parmi les textiles les plus durables et écoresponsables. Leur culture ne nécessite ni irrigation excessive ni produit chimique, ce qui limite fortement leur impact sur l’environnement. Produits localement, ils évitent les transports longue distance et soutiennent les circuits courts. En plus d’être biodégradables, ces fibres sont solides, durent dans le temps et utilisent l’ensemble de la plante. Le chanvre, en particulier, capte beaucoup de CO₂ et régénère les sols. À l’inverse du coton ou du polyester, leur production est sobre, propre et locale

La Bretagne est une région favorable à l’inspiration artistique des peintres. Et le musée d’art Charles Daniélou en est le témoin vivant. Crée par le maire de Locronan au nom éponyme, également ministre lors de la IIIᵉ République, ce musée abrite une collection de peintures inspirées par la beauté bretonne. De Emile Simon, Désiré Lucas, Kamesuke Hiraga, Yvonne Jean Haffen,… témoignant de la vie artistique intense en Bretagne au XXᵉ siècle.  

Musée d’art à Locronan © Shutterstock /BreizhAtao

Le musée présente des œuvres issues des collections de la ville. Et parmi elles, on peut découvrir Les Eaux-Fortes de Marie-Renée Chevalier-Kervern, des peintures d’Henri Le Sidaner, un grand tableau d’Odette Pauvert, première femme à recevoir le prix de Rome en 1925, est par ailleurs exposé pour la première fois depuis sa restauration en 2019. Cette œuvre, classée Trésor National, est protégée au titre des Monuments Historiques. Le musée conserve aussi des œuvres données par Charles Daniélou (1878-1953) et le recteur Maurice Dilasser. Enfin, la sculpture Anne de Bretagne par Jean Fréour, achetée par la ville en 2018, accueille les visiteurs à l’entrée. 

Aux confins du Finistère, Locronan veille, aux premières heures de l’été, la lumière dorée effleure les façades, souligne les lucarnes finement sculptées, et fait vibrer les toits d’ardoise. Sur la grande place, les maisons entourent avec douceur, comme un théâtre de silence, autour de l’Église Saint-Ronan et de sa chapelle du Pénity.  

Place du village de Locronan © Shutterstock /EyesTravelling
Locronan village intimiste © Shutterstock /Richi McWallace

À l’intérieur, les vitraux et la chaire racontent les légendes du saint. Tout autour, les ruelles bordées de maisons anciennes invitent à la flânerie. Ici, pas de voitures pour briser la magie : seules les enseignes en bois, les vitrines discrètes et les parfums de kouign-amann encore chauds guident vos pas.  Laissez vous charmer par le charme mystique de la Bretagne avec nos cartes et coffrets cadeaux pour (s’)offrir un séjour dans la région. Découvrez d’autres légendes bretonnes ou d’autres régions dans notre newsletter. Si vous êtes déjà envoûtée par la Bretagne, découvrez notre programme de fidélité et soyez récompensés de votre loyauté.  

Un article écrit par Emilie FALLOT NGUYEN 

Dordogne : authentique témoin du passé

Photo de couverture : La Dordogne dans la ville de La Roque-Gageac ©Shutterstock/CristiDumi_

Article en collaboration avec le CRTL Dordogne-Périgord, Nouvelle-Aquitaine

Nichée au cœur du Sud-Ouest, la Dordogne est un département emblématique de la France, né lors de la Révolution française. Terre d’histoire, elle abrite des trésors préhistoriques comme les célèbres grottes de Lascaux, véritables sanctuaires de l’art rupestre. La Dordogne, c’est aussi un territoire au patrimoine exceptionnel. Elle conserve une richesse rare, avec de nombreux monuments classés au patrimoine mondial de l’UNESCO : l’abbaye de Cadouin, la cathédrale Saint-Front, l’abbaye Notre-Dame de Bonne-Espérance, et même son fromage, la trappe d’Échourgnac. Teritoria vous emmène découvrir le charme de cette région qui mérite d’être mieux connue. 

La Dordogne c’est 10 Châteaux, mais pour les voyageurs en recherches d’authenticités et de visites hors des sentiers battus, Teritoria recommande ces trois châteaux aux trois styles différents, mais tous symbolisant une ère. 

Château des Milandes, Castelnaud-la-Chapelle 

Ancienne demeure de Joséphine Baker, le château mêle tradition et modernité, entre l’histoire de l’icône et un escape game consacré à sa vie. Initialement la propriété de la famille d’aristocrates Caumont depuis le Xᵉ siècle, il est racheté en 1900 par un industriel soucieux de sa préservation.  Dans les années 1950, Joséphine Baker y crée son « village du monde ». Tombée amoureuse du lieu dans les années 1930, elle y épouse Jo Bouillon, s’y installe pour écrire ses mémoires et élever sa « famille arc-en-ciel » de douze enfants. Elle y donna des spectacles, invitant Duke Ellington et Jacques Brel. Panthéonisée en 2025, elle reste omniprésente au château : on y admire sa célèbre ceinture de bananes et une statue la représentant embrassant un de ses enfants. 

Château des Milandes ©Shutterstock/_Lev-Levin

Château des Milandes ©Shutterstock/_Lev-Levin

Pourtant, ce n’est l’unique particularité du Château. Le jardin, labellisé Jardin Remarquable et Monument Historique, a été dessiné par Jules Vacherot, jardinier en chef de la Ville de Paris lors de l’Exposition universelle de 1900.

Jardin du Château des Milandes, en Dordogne © Shutterstock /Martin-Hibberd

Et, sur six hectares, le parc accueille 60 rapaces protégés, en soutien à l’association pour la préservation des paysages, la protection des espèces et la biodiversité. Découvrez la volière du parc et les projets de réintroduction de la chouette de l’Oural en Bavière ou des pygargues à queue blanche au lac Léman. 

Château de Beynac, Beynac-et-Cazenac 

Perché au sommet d’une falaise, le château veille sur la Dordogne depuis neuf siècles. Ses murs résonnent encore des passages de Richard Cœur de Lion, Simon de Montfort ou des états généraux durant la guerre de Cent Ans. Le château médiéval, cerné d’eau à l’automne, n’est alors accessible qu’en gabarre

Château de Beynac ©Shutterstock/travellight

À découvrir : donjon, salle des gardes, salle des États du Périgord, oratoire, escalier du XVIIᵉ siècle, salons aux boiseries, terrasse de l’éperon, barbacane et pont-levis. Pour une parenthèse dans le temps !

Château de Hautefort 

Seul château classique du Périgord, il plonge les visiteurs dans l’élégance du XVIIᵉ siècle. Ancienne demeure du marquis d’Hautefort, il a accueilli Colbert, la baronne de Bastard et plusieurs ministres de Louis XIV. Ravagé par un incendie en 1968, il propose aujourd’hui une immersion sensorielle 360° de l’évènement. L’entrée comprend l’accès à une cuisine du XVIIᵉ siècle avec un four à pain d’époque

Château de Hautefort ©Shutterstock/javarman

Le parc de 30 hectares mêle jardin à l’anglaise, dessiné par le jardiner royal Choulot et inspiré du poète Alexander Pope ; et jardin à la française, dans l’esprit de Le Nôtre. Un parc monumental à admirer depuis la tour, sur son éperon rocheux. 

On raconte que les hommes préhistoriques ont choisi de rester en Dordogne pour ses paysages vallonnés, ses rivières sinueuses et ses falaises calcaires. On comprend pourquoi. 

L’or de Dordogne : la nature  

Les cingles de la Dordogne, entre Montfort et Trémolat, la rivière forme des boucles spectaculaires appelées « cingles ». Les panoramas depuis les routes suspendues ou les falaises calcaires sont à couper le souffle.  

Admirez les cingles de la Dordogne ©Shutterstock/margouillat photo

L’Esplanade de Domme perchée domine la vallée de la Dordogne. Depuis l’esplanade, les méandres de la rivière s’étendent à l’infini. Le temps semble s’arrêter. 

Enfin, pour explorer autrement : le vélo-rail du Périgord vert propose une escapade bucolique à vélo de 14 km aller-retour jusqu’à Saint-Andrieux, entre nature, patrimoine et plaisir simple. 

Des villages et des légendes  

 Entre Castelnaud, Marqueyssac et Beynac, les châteaux se toisent du haut de leurs éperons rocheux. Depuis les jardins suspendus de Marqueyssac, la vue sur La Roque-Gageac est spectaculaire. Ce village, coincé entre falaise et rivière, justifie à lui seul le surnom de « vallée des châteaux ».  

Les jardins de Marqueyssac ©Shutterstock/paul prescott

Classé parmi les Plus Beaux Villages de France, La Côte de Jor, à Saint-Léon-sur-Vézère, offre un point de vue prisé des parapentistes. La vallée de la Vézère y révèle toute sa douceur et son héritage préhistorique. Face à Lalinde, la Chapelle Saint-Front du Colubri romane veille sur la rivière. La légende du dragon Coulobre, vaincu ici, donne au lieu une aura mystique. La vue sur la vallée est remarquable. 

La Dordogne ne se limite pas à ses châteaux ou à ses grottes. C’est un terroir vivant, multiple, profondément enraciné dans son histoire. Pour une immersion sincère, sortez des sentiers battus et laissez-vous guider par la beauté brute d’un territoire authentique. Préparez votre séjour en Dordogne, découvrez notre sélection d’idées cadeaux sur notre boutique en ligne. Si cet article vous a plu, recevez l’inspiration chaque mois : inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir des histoires inspirantes, itinéraires secrets et récits de voyageurs directement dans votre boîte mail. Déjà séduit, rejoignez notre programme de fidélité et profitez davantages exclusifs dans chaque établissement Teritoria. 

Un article par Emilie FALLOT NGUYEN  

Finistère, là où la terre rencontre l’océan

Photo de couverture : Littoral du Finistère ©Shutterstock / Sebastien Sonnen

Avec ses 2 000 km de côtes et ses 6 000 km de sentiers, le Finistère est le département le plus riche en sentiers de randonnées. De ses falaises noires battues par l’océan, en passant par ses phares, symboles d’espoirs pour les marins depuis des siècles, à ses collines verdoyantes et iodées, le Finistère est une source infinie de beauté naturelle. Teritoria vous emmène à l’extrême ouest de la France, sur la terre où l’océan rencontre l’homme. 

Le mot “Finistère” signifie en breton le début de la terre, c’est également le commencement des paysages authentiques de Bretagne. Écoutez l’appel du large avec Teritoria … 

La beauté brute du Finistère  

À l’extrême ouest du Finistère, la Pointe du Raz est une invitation à découvrir les panoramas impressionnants du bout de la France : entre les falaises escarpées battues par les vagues, les oiseaux marins qui la surplombent, la végétation maritime mondialement reconnue et les lumières changeantes sur l’océan. Tout est une invitation à souffler et à admirer la beauté de l’immensité naturelle. 

Pointe du Raz ©Shutterstock /Boris Stroujko

Face à la grande ville de Brest se cache la presqu’île de Crozon. Entourée par trois mers des trois cotés (la rade de Brest, la mer d’Iroise, la baie de Douarnenez), ainsi que d’une chaîne de montagnes noires (le ménez hom), la presqu’île est riche en patrimoine et en paysages naturels. Les roches de la presqu’île ont la particularité d’avoir de nombreux gisements géologiques tels que des pierres marines dissimulées au cœur de ses 400 grottes imprévisibles, soumises aux marées. Des quartz blancs, des améthystes et des minéraux fluorescents, cette richesse minéralogique est à découvrir à la Maison des Minéraux située à Saint-Hernot, en Crozon.  

Péninsule de Crozon ©Shutterstock / Stockbym

Pour accéder à la presqu’île, il y a des navettes au départ de Brest, Camaret et le Fret (d’avril à septembre) ; ou la route D791 relie la presqu’île au Faou et Brest, idéal pour un roadtrip au Finistère ! D’autant que la presqu’île de Crozon fait partie du Parc naturel régional d’Armorique.     

Les témoins du passé  

À la fin du 19ᵉ siècle, fut construit sur le rocher de Gorlebella, dit « la roche la plus éloignée » en breton, le phare de la Vieille. Lumière rassurante et protectrice sur le flanc ouest de la pointe du Raz, le phare de la Vieille est inscrit monument historique depuis 2015. Jadis, classé comme phare « enfer » dû à son éloignement de la mer et à ses légendes mystiques.

Phare de la Vieille ©Shutterstock / Tarvos

Pourtant, ce n’est que le premier phare en eaux bretonnes. Accompagnant le phare de la Vieille, le phare de Tévennec est connu pour sa malédiction, dressé sur l’îlot battu, à l’extrême ouest de la Bretagne, on l’appelle « les portes de l’enfer ». Dès les travaux de construction, les ouvriers racontaient entendre le vent leur chuchoter « kerz kuit » (va-t-en), les gardiens ont peur d’y vivre seuls et à la suite, aucun ne restera longtemps. La peur se cristallisera dans le livre d’Anatole Le Braz avec Le Gardien du feu, histoire d’amour tragique au cœur du phare, appelé aujourd’hui la « tour de la mort ».  Teritoria recommande de prendre le temps de découvrir les phares de la côte et leurs riches histoires.

Phare de Tévennec ©Shutterstock /Gregory Valle

En admirant ces gardiens et ses sentiers préservés au bout de la France, on ressent l’histoire des phares : solitaires, mais, profondément ancrés dans le rythme des éléments, la vie des phares bretons et des gardiens était faite de respect absolu pour la mer et d’une loyauté sans faille à leur mission « veiller sur les marins ». La mer : leur unique compagne et parfois leur ennemie. 

Les passionnés de nature trouveront leur bonheur avec le GR34. Traversant la côte bretonne, ce sentier de randonnée est parsemé de réserves préservant la nature. 

La Réserve du Cap Sizun, sur le GR34, crée en 1959, est l’une d’elles. Ce sanctuaire permet d’observer différents oiseaux marins : cormorans huppés, goélands bruns, argentés ou marins, guillemots de Troïl et fulmars boréaux. Avec un peu de chance, leurs nids seront même visibles. Au milieu des roches qui jaillissent de l’océan.  

Réserve naturelle du Cap Sizun baigné de soleil ©Shutterstock /bensliman hassan

L’océan imprévisible et mystérieux joue selon ses propres règles. La baie des Trépassés en est le symbole. Tenant son funeste nom de la dangerosité de ses côtes qui après les orages révèlent les navires brisés. On raconte aussi que son nom viendrait du fait que la baie était un lieu de passage pour les druides mourants. Les scientifiques pensent que son nom est dû à une mauvaise traduction de son nom breton « avon » qui signifie « rivière » qui a été confondu avec « anaon » signifiant « les morts ».  

Plage préservée de la baie des Trépassée ©Shutterstock/BreizhPixel Web

Mais ne vous arrêtez pas à son nom !  La baie est d’une beauté à couper le souffle : des vues magnifiques sur l’Atlantique qui se teintent de bleu et de vert, une plage confidentielle et des falaises verdoyantes, elle fait le bonheur des surfeurs et des baigneurs. La baie fait partie du Grand Site de France, au creux du Finistère, entre la pointe du Raz et la pointe du Van, dans la commune de Plogoff. 

L’une des particularités du Finistère est son ouverture sur l’océan et la vie insulaire qui s’y dévoile.  

L’île d’Ouessant

Falaises sculptées par la mer, criques confidentielles, lumières changeantes, côtes sauvages, meilleurs endroits pour observer les oiseaux migrateurs et l’abeille noire. L’île d’Ouessant, « Ushant » en breton, dit « l’île du bout du monde » tient ce nom du fait qu’elle est la dernière terre avant l’Amérique. La commune insulaire d’Ouessant est essentiellement piétonne, invitant à se déplacer sur l’île à pied ou à vélo.

Coucher de soleil sur l’île d’Ouessant ©Shutterstock /Stephane Bidouze

Pour découvrir les trésors de l’île, l’office de tourisme propose des balades pour découvrir les plantes médicinales et comestibles de l’île. Il y a beaucoup à voir lors d’un tour de l’île : le phare, l’église et sa chapelle, le moulin, le mégalithe centenaire, les célèbres moutons d’Ouessant, le musée, le fort et évidemment la plage.

Village endormi sur lîle d’Ouessant ©Shutterstock/penofoto

L’île est très engagée écologiquement, invitant ses visiteurs à la préserver et à la respecter, elle met à disposition des sacs et des gants pour ramasser les déchets des animaux, des bouteilles, des mégots… Sans les confondre avec les galets de la plage (évitant ainsi l’érosion). L’île invite à soutenir les petits commerçants et artisans locaux pour consommer en circuit court et économiser les ressources de l’île.

L’île de Sein

Au bout de la pointe de raz, une ville préservée, sans voiture tant les ruelles le rendent impossible, se révèle. L’île de Sein dit l’île du soleil vous offre : deux menhirs classés Monuments Historiques datant de la préhistoire ; Une basse altitude de 1,50 m, son environnement est ainsi préservé, d’autant plus que ses maisons portuaires typiquement bretonnes et ses paysages insulaires ont été classés parmi les “plus beaux villages de France”. Ses phares « la vieille» et « Ar Men » guident les navires de France et d’Angleterre.  Laissez-vous guider également !

Village de pêcheurs sur l’île de Sein ©Shutterstock/ Obatala-photography

Les sénans veulent préserver leur île de l’agitation du monde, c’est pourquoi les trottinettes et les vélos sont interdits. Pour la visiter, prenez de bonnes chaussures. D’avril à septembre, le phare d’Ar Men est visitable, au départ du port d’Audierne, embarquez à bord de l’Enez Sun pour une croisière à destination des secrets de l’île. Avec de la chance, lors de cette croisière, des dauphins pourraient venir vous saluer.  

L’île de Glénans

Une île presque tropicale avec ses plages au sable blanc nacré et ses eaux cristallines : c’est bien l’île des Glénans. Le paradis pour le Narcisse des Glénans, les phoques sauvages et pour les passionnés de sport nautique. Havre de paix au cœur de l’océan, les plages de sable blanc, les eaux vert émeraude, les sept îlots principaux du lagon se visitent du fond des eaux marines, au catamaran. 

Sable blanc sur la plage de l’île Glénan ©Shutterstock/Christian Musat

Le Finistère, ses couleurs et ses paysages ont inspiré des générations d’artistes. De Mathurin Méheut, Jean Bazaine, Paul Gauguin, Maurice Denis, Paul Sérusier, autant d’artistes avec leurs styles propres, mais tous mués par la même passion : représenter la beauté du Finistère.  

Le Finistère est une beauté authentique à découvrir, pour en savoir plus sur cette région préservée, découvrez notre Newsletter et nos offres dans la région avec notre boutique en ligne. Si le charme breton vous a déjà séduit, découvrez comment être récompensé lors de votre prochain séjour avec le programme de fidélité Teritoria

Un article écrit par Émilie FALLOT NGUYEN

City Break : Arcachon, au gré des marées

Par Nadia Hamam 

Chacun de ses quartiers porte le nom d’une saison. Leur identité et leurs trésors cachés font le charme d’Arcachon. À apprécier à pied ou à vélo, entre bruyères et genêts dorés. Située sur les hauteurs, la Ville d’Hiver est peut-être la plus résidentielle et admirée des voyageurs, ravis de se perdre dans ses ruelles sinueuses. Le sport local ? S’ébaudir devant les 215 villas du XIXe siècles éparpillés dans les pins. Esthétiques coloniales, néo-classiques ou néo-gothiques cohabitent avec les chalets suisses et cottages anglais. Un faste et un éclectisme jubilatoires, propres à la Belle Époque. La balade se poursuit dans le parc Mauresque avec son casino, enchaîne avec l’observatoire Sainte-Cécile, accessible par la passerelle Saint-Paul. La structure métallique réalisée en complicité avec Gustave Eiffel ouvre un somptueux panorama sur le bassin. Vers le front de mer, s’étend la Ville d’Été, le plus ancien quartier d’Arcachon. Le plus animé aussi. Ses principales jetées (Thiers, Eyrac…) constituent les points de départ en bateau vers le bassin. À l’est, en longeant la plage, la Ville de Printemps, très cossue, permet de comprendre la genèse d’Arcachon. Une histoire de moine, de marins en tourmente et de miracles à se faire conter entre la croix érigée à la jetée de la chapelle et la basilique Notre-Dame d’Arcachon. Ne pas oublier de faire un crochet par la Ville d’Automne, qui rassemble les ports de pêche et de plaisance. Le chassé-croisé des pinasses, loups et vieux gréements du bassin souffle un délicieux appel du large. 

Le bassin d’Arcachon jouit d’un microclimat qui lui donne à l’année un délicieux parfum d’été. Son rivage distille, dès le printemps, un délicat parfum de mimosas. C’est en bateau qu’on embrasse le mieux cette baie où les eaux douces de la Leyre rencontrent les tumultes de l’océan. Sa beauté et sa nonchalance dessinent un ailleurs où il fait bon rêver et se ressourcer. Sables immaculés, eaux Caraïbes, maisons sur pilotis… Un véritable « Tahiti bordelais » à explorer en pinasse, en kayak ou en paddle, cheveux au vent. En Robinson, on accoste sur les plages océanes, ou sur l’île aux Oiseaux pour admirer ses deux célèbres cabanes tchanquées. L’idéal ? Terminer cette virée turquoise en approchant par le banc d’Arguin les villages ostréicoles classés de Lège-Cap-Ferret et leurs baraques à huîtres très prisées en saison. On accoste au village de l’Herbe, adorable, et on s’installe pour partager une petite bourriche avec un verre d’entre-deux-mers. Autre monument naturel culte de l’Hexagone, la dune du Pilat. La plus haute d’Europe, avec ses 110 mètres à gravir. On rejoint en vélo ce bout de Sahara pour grimper vers son sommet et embrasser d’un coup l’un des plus beaux panoramas de la région. La baie, à 180° : banc d’Arguin, phare du Cap Ferret, forêts de chênes-lièges et pins maritimes s’étendent à vos pieds. Le silence est de turquoise, d’émeraude et d’or. 

Arcachon, ce n’est pas juste le goût des huîtres. Des dizaines d’artisans animés par l’océan proposent leur interprétation des produits de la mer. En tête, les poissons fumés de La Fumette ou l’esturgeon fumé à chaud au bois d’aulne de Kalalahti, qui applique une méthode artisanale inspirée des pays nordiques. À rapporter dans la valise, le caviar local, une tradition installée depuis un siècle. Les recettes ancestrales des spécialistes de la mer Caspienne sont complétées par quelques secrets de fabrication bien d’ici. À découvrir chez Caviar de France ou Caviar Perlita. Les becs sucrés se régaleront des huîtres en chocolat de Pierre Mirgalet, des cannelés et petits fours aux pignons de la pâtisserie Guignard. À croquer toute la journée, les Dunes blanches imaginées par Pascal Lucas au village du Moulleau. Dans sa boutique mono-produit, le pâtissier décline plusieurs parfums de ces chouquettes garnies de crème chantilly qui tiennent leur nom de la célèbre dune du Pilat. Autre spécialité inspirée de cette dernière : la Dunette d’Alban Marquet est un cornet cigarette, pâte d’amandes parfumée à la Fine Bordeaux, pignons de pin et chocolat au lait. 

NOS ADRESSES 

VILLA DU MOULLEAU 

Démonstration que l’essence d’un lieu se nourrit de son histoire, ce havre de paix en plein cœur du village du Moulleau distille l’art de vivre raconté par son style arcachonnais d’origine. Entièrement rénovée en 2020, l’adresse qui cultive l’esprit de famille invite à se poser dans le calme absolu, entre un charmant jardin, un Honesty Bar et la plage, à deux pas.  

LE PATIO

Mon premier affiche une étoile au Michelin et trois toques au Gault&Millau. Mon second est un flirt entre une pêche du jour et le meilleur du canard. Mon troisième est un twist d’exotisme. Mon tout est l’œuvre du chef propriétaire Thierry Renou : la transfiguration du terroir régional, sur ses tables magnifiquement dressées. 

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Carte postale : Nolwenn Corre

Par Laurence Gounel


Chaque année, la cheffe étoilée Nolwenn Corre s’offre quinze jours de découverte lointaine…

J’aime les voyages immersifs et c’est pour cela que je pars en sac à dos. Je veux être le plus mobile possible et je ne planifie d’ailleurs rien à l’avance. Je réserve mon billet d’avion, et je me laisse porter au gré des coups de cœur et des rencontres.

En fonction de la température, car je voyage au mois de janvier. Ensuite, je cherche le choc culturel et s’il y a un patrimoine gastronomique, c’est mieux.

L’Indonésie m’a beaucoup impressionnée. Je me suis pris une claque avec le site archéologique de Borobudur, au centre de Java. J’ai trouvé le Costa Rica fabuleux pour la nature et les randonnées. Et je garde un beau souvenir de la cuisine en Thaïlande et au Brésil.

Cuba, il y a quelques semaines. J’ai été touchée par la gentillesse des gens, eux qui n’ont rien quand nous nous plaignons de tout. Ils ont le sourire et Trinidad en particulier, vibre d’une joie de vivre et d’un charme… entre veilles voitures et salsa. La carte postale est restée authentique, telle qu’on l’imagine.

C’était dans un petit hôtel à Bali dont je ne me souviens plus du nom. Des petits bungalows accrochés à la falaise avec au petit-déjeuner, le saut soudain d’une baleine juste devant nous.

Istanbul, restée traditionnelle et pourtant, si fourmillante.

À Trinidad justement. Un particulier chez qui nous logions et à qui je confiais ma déception gastronomique, est allé nous pêcher des langoustes et nous avons cuisiné ensemble.

Rester ouvert et goûter sur place tout ce que l’on peut.

Hôtel-Restaurant

Hostellerie de la Pointe Saint-Mathieu

7, place Saint-Tanguy 29217 Plougonvelin

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Sur la Route des Vins de Bordeaux

Photo de couverture : Vignoble verdoyant Saint-Émilion, France © shutterstock / cmargouillat

Les Vins de Bordeaux sont parmi les plus réputés au monde. La région produit des rouges puissants et élégants, on trouve également des vins liquoreux raffinés, issus de raisins surmûris. Bordeaux brille aussi avec ses blancs secs, fruités et vifs. La Route des Vins de Bordeaux mondialement connu depuis des siècles, avec 100 000 hectares et une soixante d’appellations, parmi elles cinq sous-régions viticoles (le médoc, les graves, le Sauternes, l’Entre deux Mers, la Rive Droite) pour trois principaux cépages rouges (le Merlot, le Cabernet Sauvignon, le Carbenet Franc) et trois cépages blancs (Sémillon, Sauvignon, Muscadet). Chaque vin exprime un terroir unique et un savoir-faire ancestral, mêlant tradition et innovation. Ces crus incarnent l’excellence française, recherchés aussi bien par les amateurs que par les collectionneurs du monde entier. 

Découvrez l’excellence viticole de la région bordelaise à travers un circuit œnotouristique inédit, mêlant domaines emblématiques, villages historiques et expériences immersives. De Margaux à Sauternes, en passant par Saint-Émilion et l’Entre-deux-Mers, chaque étape offre une plongée dans l’âme d’un terroir exceptionnel

Le Château de Marquis de Terme  

Notre Route des Vins de Bordeaux commence avec le Chateau Marquis de Terme, au cœur de l’appellation Château-Margaux, propriété de la famille Sénéclauze depuis 1935. Ce quatrième “Grand Cru” classé, fort de 40 hectares de Cabernet Sauvignon, Merlot et Petit Verdot, incarne l’équilibre parfait entre tradition et modernité. Les vins qui y sont produits séduisent internationalement par leur texture charnue et veloutée. 

Marquis de Terme © shutterstock / ElizabethBernstein

D’autant plus que les expériences proposées sont à la hauteur du cadre : des visites privatives, des escapades à vélo à travers les vignes et des ateliers grands crus vous permettront de comprendre tout le savoir-faire du domaine dans une atmosphère élégante et authentique. 

Le Château du Taillan 

Poursuivez au Château du Taillan, une propriété familiale, entre tradition et modernité, dirigée par une équipe 100 % féminine, classée “Cru Bourgeois Exceptionnel” en 2020. Ce domaine du XVIIIᵉ siècle combine la majestuosité de ses caves souterraines classées, au parc aux arbres centenaires, et à une philosophie fondée sur la qualité et l’agriculture raisonnée. 

Vignobles du Médoc © shutterstock / SpiritProd33

Au détour de votre Route des Vins de Bordeaux, prenez le temps pour découvrir la ville du Taillan-Médoc, surnommée “entre villes et vignes”, où l’harmonie entre nature et culture viticole du Château du Taillan prend tout son sens. 

À quelques minutes de là : la cité médiévale de Saint-Émilion. Où des pépites viticoles se cachent, attendant les amateurs pour se dévoiler.  

Le Château Bernateau 

Le Château Bernateau, propriété transmise depuis 11 générations, propose une immersion complète “de la vigne au chai” (le chai étant l’ancien nom du lieu de la vinification), avec une visite adaptée aux enfants et une dégustation commentée de vins issus de Merlot, Cabernet Franc et Cabernet Sauvignon. 

Vignobles de Saint-Émilion © shutterstock / artem evdokimov

Le Château Mauvinon 

Non loin, le Château Mauvinon allie patrimoine et innovation. Dans une élégante bâtisse recouverte de lierres, vous découvrirez une activité ludique unique : un escape game viticole “Les tradors verts de mauvinon”, accessible pour tous les âges. Ce château est situé dans la commune de Saint-Sulpice-de-Faleyrens, l’un des joyaux de la juridiction classée à l’UNESCO du saint-émilion. Au cœur de la petite ville, un Menhir Peyrefitte prend place comme un témoin du passé, les légendes d’antan en font un lieu de rassemblement lors du solstice d’été, on y priait pour la fertilité des terres et des habitants. Profitez de cette visite viticole pour découvrir ce monument authentique de la culture et du terroir français.  

Le menhir de Peyrefitte ©Shutterstock /Pecold

Le Château d’Arche 

Direction le sud du Bordelais, à Sauternes, berceau des vins liquoreux mythiques. Le Château d’Arche, classé “Grand Cru” en 1855, vous accueille dans une chartreuse du XVIIᵉ siècle pour une découverte complète de l’élaboration des Sauternes. Ces vins, issus de raisins surmûris par la pourriture noble (Botrytis cinerea), offrent des saveurs intenses et fruitées incomparables. 

Sauternes surmûris © shutterstock / barmalini

Entre visites, boutique, dégustations et expériences immersives, ce domaine est une halte incontournable pour tout amateur de vins doux, naturels et d’histoire viticole. 

Le Château de Reignac 

Clôturez votre Route des vins bordelais au Château de Reignac, situé entre Garonne et Dordogne. Cette bâtisse du XVIᵉ siècle, dotée d’une serre signée Gustave Eiffel, est célèbre pour ses vins blancs secs et moelleux, élaborés à partir de cépages Sauvignon et Sémillon. Le domaine a été plusieurs fois récompensé par le prix “Best of Wine Tourism”. Ici, trois types de visites sont proposés : hédoniste, prestige, ou autour de la propriété, avec un accueil remarquable des propriétaires.

Maison Forte à Reignac, en Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine © shutterstock / OSTILL is Franck Camhi

Profitez-en pour visiter la ville de Tursac et sa Maison Forte de Reignac, véritable havre de paix.

Ce circuit œnotouristique à travers la Route des Vins de Bordeaux est plus qu’un voyage gustatif : c’est une traversée des siècles, des terroirs et des savoirs-faire. Entre propriétés familiales et grands crus classés, chaque étape révèle une facette du patrimoine viticole français. Découvrez nos établissements d’exception à Bordeaux, offrez-vous un séjour œnologique avec nos coffrets et cartes cadeaux, et laissez-vous guider vers d’autres lieux authentiques au cœur de la Provence en vous abonnant à notre newsletter

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.  

Un article écrit par Emilie FALLOT NGUYEN

Demeures privées : quatre adresses aspirationnelles

Par Nadia Hamam 

Quatre adresses pour vivre l’été sans fin de la côte amalfitaine. 

Aperol Spritz, voiliers, jardins oniriques… Le génie de la côte amalfitaine a quelque chose d’addictif vu de cet hôtel d’exception à flanc de falaises. Les amours du ciel et de la mer se suivent en direct de l’harmonieuse superposition des terrasses.

Autre joyau, tout bleu celui-ci, qui se détache dans ce cadre naturel fabuleux : la grande piscine extérieure, à prolonger par un soin au spa. On chavire de plaisir à La Serra ou au Remmese, les deux tables remarquables menées avec sensibilité par le chef Luigi Tramontano – une étoile au guide Michelin. Les hôtes ont aussi la chance de jouir d’une plage privée, accessible par funiculaire. Une oasis de calme et de beauté en plein cœur de Positano.

ON AIME la navette qui dépose les clients au centre-ville, en cinq minutes top chrono.

Hotel Le Agavi

Via G. Marconi, 84017 Positano (SA)
TEL : + 39 089 875 733

Tout près de Sorrente, l’ancienne villa romaine transformée un temps en couvent fut l’adresse privilégiée des jeunes aristocrates anglais lors de leur « Grand Tour » en Europe.

Entièrement rénovée, elle est de nouveau cet extraordinaire balcon sur la mer qui déroule des paysages à couper le souffle aux pieds de ses hôtes. Ses 44 chambres sont lumineuses, élégantes. On se régale au restaurant L’Accanto ou au L’A Bar, où l’aperitivo se sert en mode tradi’chic. À prolonger au bord de la piscine à débordement pour des moments suspendus entre ciel et mer. Toute l’hospitalité à l’italienne ! 

À VOIR les bains Stabiens de Castellammare di Stabia, le petit paradis caché de Massa Lubrense, Positano, Sorrente, Ravello, Amalfi, les belles plages de Maiori et Minori, et bien sûr Pompéi, à une vingtaine de kilomètres.

Grand Hotel Angiolieri

Via Santa Maria Vecchia, 2, 80066 Seiano (NA)

TEL : +39 081 802 9161

Atmosphère ombragée de jour. Fraîcheur hespéridée quand vient la nuit. La Casa Mariantonia invite à une expérience gourmande unique au cœur de l’authentique Anacapri. Sous sa terrasse de citronniers, le restaurant La Zagara tisse des accords sensibles entre le précieux verger et une cuisine intensément méditerranéenne.

Taglioni maison au tartare de thon citronné et boutargue, parfait glacé au citron et chocolat blanc… L’agrume de Capri se décline de l’entrée au dessert et les assiettes solaires chantent leurs notes acidulées. On clôt les agapes par un verre de limoncello, qui, selon la légende, aurait été inventé ici, par l’arrière-grand-mère, Mariantonia. Celle qui fit d’une résidence du XIXᵉ siècle l’actuel boutique-hôtel aux neuf chambres et suites confidentielles.

ON AIME le bar à vin pour prendre l’aperitif.

La Zagara – Casa Mariantonia

Via G. Orlandi, 180, 80071 Anacapri (NA)

TEL : +39 081 837 2923

Cette magnifique demeure de style Liberty est née d’une émouvante saga familiale qui a émaillé le XXᵉ siècle. Valerio Paone, le directeur, accueille à son tour ses hôtes dans l’hôtel-restaurant qui arrive chaque année en tête des classements européens et mondiaux en termes de service.

Check-in en mode «tailoring», vues imprenables sur la mer et les mille petites attentions de l’accueil en font une destination phare des anniversaires et lunes de miel. La douzaine de chambres ? Spacieuses, décorées avec goût. La carte ? Uniquement concoctée à partir de produits bio et du terroir. Les services proposés sont nombreux : balade en Gozzo, bateau, navette électrique pour flâner sur le port ou en ville. 

ON AIME la nouvelle piscine extérieure, moderne, à l’ozone, parfaitement intégrée à l’architecture des lieux.

Luxury Villa Excelsior Parco

Via Marina Grande, 179, 80073 Capri (NA)

TEL : +39 081 837 9671

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Escapade citadine : Biarritz, escale 100 % oxygène

Par Nadia Hamam

Victor Hugo, Catherine Deneuve, Coco Chanel, Luis Mariano… bien des célébrités y ont trouvé luxe, calme et volupté. Depuis que l’impératrice Eugénie eut l’idée de faire du village de pêcheurs une station balnéaire de renom, Biarritz décline son capital nature en une carte riche de paysages pittoresques, et d’un art de vivre tonique.

© unsplash / mathilde langevin

Six kilomètres de littoral, six plages. Les puissants panoramas biarrots ne manquent pas d’air ! En grimpant les 248 marches du phare érigé en 1834, on accède à une vue à 360° sur la côte. Au nord, la grande plage d’Anglet et les Landes ; au sud, le mont Jaizkibel. Côté Atlantique, les rochers sculptés par la houle ont une âme… et portent tous un nom : la Roche ronde, en face de la plage du Miramar, le rocher du Basta qui sépare la Grande Plage du Port des pêcheurs, le rocher du Cachaou (la Dent), dominé par la Villa Belza (« noir » en basque), la sentinelle de la côte basque. Sans oublier l’imposant rocher de la Vierge – celle dont la statue se dresse sur son sommet depuis 1865, relié à la terre par une longue passerelle métallique au-dessus des vagues.

Escapade citadine Biarritz
© unsplash / farbod papoli

Pour saisir l’ADN iodé de la ville, il suffit de flâner de la pointe Saint-Martin vers la Côte des Basques, là où l’histoire du surf a commencé en Europe il y a 60 ans. Les princes de la glisse apprécient ses eaux limpides récompensées par le label Pavillon bleu, ainsi que les conditions sportives de la mer basque. L’océan ici est comme la vie : une initiation.

Escapade citadine Biarritz
© unsplash / ilona bellotto
Escapade citadine Biarritz
© unsplash / dat vo

Mais la station balnéaire ne se résume pas à son front de mer. Côté terre, il faut emprunter le Chemin des Lacs via l’un de ses trois parcours de marche qui relient le lac Marion, tout près du centre-ville, et le lac Mouriscot. Ce dernier est un espace naturel protégé partiellement classé « Natura 2000 », sur ses berges, plus de 250 espèces de végétaux, une flore aquatique et une grande diversité forestière avec 36 variétés d’arbres.

Escapade citadine Biarritz
Lac Mouriscot © jpeg studios

Biarritz, c’est avant tout un charme indéfinissable et une formidable collection de styles architecturaux, du néobasque à l’anglo-normand, en passant par la splendeur de la Belle Époque. Pour saisir la richesse de ce patrimoine, il faut déambuler entre les quartiers Saint-Charles – développé autour des Thermes salins de la ville – et Bibi – Beaurivage – son dédale de petites rues où se serrent les anciennes maisonnettes de pêcheurs séduit par son charme populaire. Mais d’autres quartiers moins connus méritent une visite : Saint-Martin, Parc d’Hiver ou encore La Négresse.

Escapade citadine Biarritz
© unsplash / pauline bernard
Escapade citadine Biarritz
© unsplash / pauline bernard

Une église orthodoxe qui côtoie une chapelle impériale, une bâtisse médiévale qui donne la réplique au Casino Municipal Art Déco… chaque coin de rue raconte une partie de l’histoire biarrote. Les nombreuses villas, où l’Art nouveau flirte avec l’Art déco, se fondent harmonieusement dans un urbanisme contemporain, signé par des noms prestigieux de l’architecture comme Jean-Michel Wilmotte, Pierre Bideau (l’artisan de la lumière de la tour Eiffel a également illuminé le littoral de Biarritz), ou encore l’Américain Steven Holl, qui a signé la Cité de l’Océan. L’art s’exprime aussi côté rue : sculptures, fresques, et créations artistiques diverses donnent de la voix sur les places et dans les parcs. Temps fort de cette effervescence culturelle, le Festival des arts de la rue transforme chaque printemps la ville en une galerie à ciel ouvert.

Escapade citadine Biarritz
Casino Caurelia © mathieu

Comme en surf, les journées biarrotes se vivent au doigt mouillé, en fonction de la météo. L’autre sport local ? La gourmandise, à pratiquer notamment aux Halles, cœur battant de la ville. Inaugurées en 1885, entièrement rénovées en 2015, elles sont ouvertes tous les matins. Selon l’heure, on y cause rugby, surf et nouvelles fraîches autour d’un petit noir. On y gobe évidemment quelques huîtres de Chez Jérôme ou de L’Écaillerie, arrosées d’un verre de blanc ; et l’on croise forcément quelques chefs étoilés de la région chez leurs petits producteurs attitrés.

Escapade citadine Biarritz
© unsplash / Jerome Sainte Rose

Au Port des pêcheurs, il faut commander un poisson grillé dans l’une de ses « crampottes », ces cabanes typiques animées par des pêcheurs biarrots. Épiceries fines (comme Mikelena), fromagers, primeurs, pâtissiers (les macarons de la maison Adam), traiteurs… les adresses d’excellence jouent des coudes jusqu’aux Docks de Biarritz, un ancien quartier industriel reconverti en hotspot gourmet.

Escapade citadine Biarritz, crampottes port des pecheurs
Crampottes du port des pêcheurs © jpeg studios

La bonne idée ? Se concocter un pique-nique couture (charcuteries de chez Sébastien Zozaya, sacré Meilleur Ouvrier de France en 2018, flacon de vin Egiategia vinifié… à 15 mètres de profondeur) et filer passer la journée sur la plage du Miramar, devant une mer tantôt calme, tantôt déchaînée. Les embruns et la fraîcheur atlantique font leur effet. En attendant le rituel de l’apéro (autour des Halles, pour l’ambiance), on laisse aller. Inutile de planifier. Les envies vont et viennent comme les vagues. Il suffit de les épouser.

PLUS D’INFOS SUR TOURISME.BIARRITZ.FR

Escapade citadine Biarritz
© unsplash / andri klopfenstein

Nos adresses à proximité :

Escapade citadine Biarritz, piscine la Réserve
Piscine de la Réserve

La Réserve

Coup de cœur pour l’une des plus belles vues locales sur l’océan depuis cet hôtel perché sur les falaises. Les chambres lumineuses sont spacieuses et raffinées. Au restaurant Ilura, on s’installe sur la terrasse panoramique, prêts à en découdre avec le terroir. Les plus : piscine, golf et plage à proximité.

SAINTE-BARBE

1, RUE GAËTAN-DE-BERNOVILLE

64500 SAINT-JEAN-DE-LUZ

TEL : 05 59 51 32 00

Hôtel Ithurria

On se sent intensément basque dès le seuil de cette maison labourdine du XVIIe siècle qui servait de relais aux pèlerins vers Compostelle. Potager, cuisine maîtrisée au « gastro » (une étoile au Michelin et 3 toques au Gault et Millau) comme au bistrot, piscine extérieure, sauna, centre de fitness… viennent compléter le charisme de la famille Ithurria qui participe largement au succès de cette adresse d’exception.

218, KARRIKA NAGUSIA

64250 AINHOA

TEL : 05 59 29 92 11

Piscine de l’Hôtel Ithurria

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Portrait hôtelier : Maison Bérard, le panache en héritage

Par Laurence Gounel

C’est sur le chemin du retour à Paris et de la fac de droit que Marie-Victoire appelle sa meilleure amie avec la question qui allait à l’encontre de ses convictions de longue date : « Et si je reprenais l’affaire familiale, qu’en penserais-tu ? » Un demi-tour sur l’autoroute et quelques mois plus tard, Hostellerie Bérard devient Maison Bérard, et le 29 mars 2024 l’institution rouvre après trois mois de travaux complets. « Le nom Maison Bérard s’est imposé car j’y ai fait mes premiers pas, tous mes devoirs, et quasiment toutes mes expériences du monde du travail en aidant à toutes les vacances scolaires. »

Le 4 étoiles d’aujourd’hui n’est qu’une pension de famille d’une dizaine de chambres avec douches communes sur le palier quand Danièle et René, les grands-parents de Marie-Victoire, se décident à tenter l’aventure en 1969. Au fur et à mesure qu’ils gagnent les étoiles avec un hôtel qui s’agrandit (quatre bâtisses de village au total), la réputation devient solide dans toute la région, et la seconde génération y trouve sa place. La mère de Marie-Victoire s’approprie tout le back-office tandis que la modernité et la touche de sophistication qu’apporte son oncle en cuisine sont payantes : en 2006, l’étoile Michelin récompense le duo père et fils au piano. Alors que René prend sa retraite en 2015, Danièle travaille sans relâche jusqu’au confinement. « Déjà partie à Paris (dont je rêvais) depuis le lycée, je voyais l’hôtel et ma grand-mère vieillir à chaque fois que je rentrais », confie Marie-Victoire.

C’est la crise sanitaire qui force alors chacun à considérer ses choix d’avenir… Artiste dans l’âme, l’oncle de Marie-Victoire a pris goût pendant les confinements à la liberté de création que permettent les dîners privés et ne souhaite prendre la relève. La maman de la jeune hôtelière ne s’en sent pas davantage capable, si elle est seule. Aussitôt sa décision prise, Marie-Victoire ébauche alors avec une architecte, la rénovation totale de l’hôtel, sans toucher à la structure.

Si la soupe de poisson Bisque Bouille héritée (et à peine twistée) de René demeure, c’est aussi l’Italie et ses antipasti qui signent les entrées à partager de cette table des méditerranées baptisée « Riva ». De la Provence à la Grèce, le meilleur des recettes à l’huile d’olive et à base de produits frais a trouvé sa place dans un tout nouveau décor, lumineux, épuré, et déclinant les teintes qui font écho aux vignes et au paysage de campagne qui entrent par la fenêtre : vert, beige, terracotta…

Un bar à cocktails attire désormais les amateurs de tout le village, un snacking est disponible autour de la piscine et bientôt, c’est un salon qui accueillera les moments calmes dans l’une des bâtisses. Le spa compte 7 cabines et désormais un partenariat avec Hydrafacial, en plus de Kos et Dermalogica. Prochaine étape ? Un « vrai » bistrot – toujours dans l’optique de privilégier la convivialité – qui vivra dès le petit déjeuner et en continu, pour un déjeuner tardif comme pour une simple collation. Autre expérience qui se profile, celle imaginée autour des vins à la dégustation et des vignobles de Bandol, qui font la beauté des alentours. « On dispose d’une des plus belles caves de la région grâce aux trésors accumulés par mon grand-père, je veux partager cette chance et me faire aussi le “passeur” de ce savoir-faire local. »

Maison Bérard & SPA
6, rue Gabriel-Péri
83 740 La Cadière-d’Azur
Tel : 04 94 90 11 43 TERITORIA.COM

Si Marie-Victoire peut compter à chaque instant sur le soutien et la complicité qu’elle entretient avec sa mère, elle fait la fierté de ses grands-parents qui ont découvert la renaissance de cette maison quelques heures seulement avant les premiers clients le jour de la réouverture, au printemps dernier. « J’étais aussi émue qu’eux, car si la maison évolue, rajeunit en même temps que sa clientèle, elle ne renie surtout pas son passé : le renouveau se fait dans un élan naturel, perpétuant certaines traditions, une même authenticité et sincérité dans l’accueil et le service », conclut cette jeune hôtelière.

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