Catégorie : En coulisse

Par Laurence Gounel  

Laurence Girardon incarne avec justesse une hospitalité familiale, engagée et profondément humaine. Aux côtés de son époux, le chef Philippe Girardon, elle co-dirige le Domaine de Clairefontaine, à Chonas-l’Amballan, en Auvergne-Rhône-Alpes. Dans cette adresse familiale, chaque geste compte : de l’accueil à la table, de la fidélité des équipes au soin des détails, tout reflète une vision enracinée de l’hôtellerie, où se mêlent transmission, attention sincère et ancrage territorial.

Dans quelle mesure vous considérez-vous comme hôteliers engagés ? 

Notre premier engagement est de perpétuer ce destin familial. Dans l’hôtellerie indépendante, cela fait parfois toute la différence. Et l’on s’engage à cultiver ce sens de l’hospitalité en famille jusqu’au bout, puisque ma belle-mère nous accompagne encore à 84 ans et crée un lien précieux avec les clients les plus fidèles. Quant à ma fille, elle a décidé de nous rejoindre en salle. En somme, du matin au soir, de la réception jusqu’au restaurant, il y a toujours un membre de la famille… Ce n’est pas un hasard si certains de nos clients arrivent toujours avec un petit cadeau ou une attention. 

Quels sont les engagements qui vous tiennent particulièrement à cœur ? 

D’évoluer avec trois personnalités – notre cheffe lingère et responsable des petits déjeuners, notre sommelier, et notre maître d’hôtel – qui nous accompagnent respectivement depuis 20, 30 et 32 ans. Ce sont les trois piliers de la réussite de cette adresse, ils font partie de notre « famille ». Nous nous efforçons aussi de « donner envie » aux jeunes qui nous rejoignent, de les impliquer. Lorsqu’on leur donne de l’attention, on reçoit au centuple. 

Qu’avez-vous mis en place pour un fonctionnement durable ? 

Nous sommes installés dans un parc de 3 hectares, on essaie donc d’être cohérents avec cet environnement. Nos trois potagers alimentent les repas quotidiens de nos 40 collaborateurs – leur confort de travail fait partie de nos priorités – et le jardin aromatique nourrit les restaurants.

L’eau des fontaines est utilisée pour l’arrosage, le vivier à écrevisses est alimenté en eau de source, nous avons opté dans les salles de bains pour des flacons pompes rechargeables, tous nos déchets alimentaires sont redistribués à nos poules et truites.

Au cottage, la cheminée a remplacé le chauffage en hiver et d’ici 2025, nous aurons installé panneaux solaires et chaudière à bois. En cuisine, mon mari fait travailler des producteurs ultra locaux. Même notre plateau de 25 fromages est 100 % régional. Au Cottage, la table bistronomique, nous privilégions les recettes de notre terroir : escargots et gratin dauphinois en tête… 

Dans le sillage de Laurence Girardon, l’hospitalité se révèle comme un art discret, tissé de constance, de cohérence et de liens humains durables. Une vision partagée par Teritoria, où chaque adresse incarne l’attention portée aux territoires, aux savoir-faire et aux femmes et hommes qui les font vivre.

Pour prolonger cette découverte, abonnez-vous à notre newsletter et recevez chaque mois des histoires d’hospitalité engagée. Parcourez notre boutique pour offrir des expériences porteuses de sens. Et rejoignez notre programme de fidélité pour bénéficier d’avantages réservés aux voyageurs les plus attentifs.

Par Laurence Gounel

Chaque année, la cheffe étoilée Nolwenn Corre s’offre quinze jours de découverte lointaine…

Quelle voyageuse êtes-vous ?

J’aime les voyages immersifs et c’est pour cela que je pars en sac à dos. Je veux être le plus mobile possible et je ne planifie d’ailleurs rien à l’avance. Je réserve mon billet d’avion, et je me laisse porter au gré des coups de cœur et des rencontres.

Comment choisissez-vous la destination ?

En fonction de la température, car je voyage au mois de janvier. Ensuite, je cherche le choc culturel et s’il y a un patrimoine gastronomique, c’est mieux.

Quels séjours vous ont le plus marquée ?

L’Indonésie m’a beaucoup impressionnée. Je me suis pris une claque avec le site archéologique de Borobudur, au centre de Java. J’ai trouvé le Costa Rica fabuleux pour la nature et les randonnées. Et je garde un beau souvenir de la cuisine en Thaïlande et au Brésil.

Votre dernier voyage ?

Cuba, il y a quelques semaines. J’ai été touchée par la gentillesse des gens, eux qui n’ont rien quand nous nous plaignons de tout. Ils ont le sourire et Trinidad en particulier, vibre d’une joie de vivre et d’un charme… entre veilles voitures et salsa. La carte postale est restée authentique, telle qu’on l’imagine.

Un moment de grâce ?

C’était dans un petit hôtel à Bali dont je ne me souviens plus du nom. Des petits bungalows accrochés à la falaise avec au petit-déjeuner, le saut soudain d’une baleine juste devant nous.

Un paysage à couper le souffle ?

Istanbul, restée traditionnelle et pourtant, si fourmillante.

Une rencontre ?

À Trinidad justement. Un particulier chez qui nous logions et à qui je confiais ma déception gastronomique, est allé nous pêcher des langoustes et nous avons cuisiné ensemble.

Un conseil de voyage à partager ?

Rester ouvert et goûter sur place tout ce que l’on peut.

Hôtel-Restaurant

Hostellerie de la Pointe Saint-Mathieu

7, place Saint-Tanguy 29217 Plougonvelin

Laissez-vous inspirer par les suggestions de Teritoria, une communauté d’hôteliers et de restaurateurs indépendants engagés pour un tourisme plus durable depuis 1975. Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir nos inspirations de voyage, découvrir les interviews en coulisses de nos chefs, comme celle de la cheffe étoilée Nolwenn Corre, et bien plus encore.

Vous souhaitez offrir une expérience mémorable à l’un de vos proches ? Pensez à vous rendre sur notre boutique pour retrouver tous nos coffrets et cartes cadeaux.

Enfin, rejoignez gratuitement notre programme de fidélité et bénéficiez d’avantages exclusifs lors de vos séjours dans les hôtels et les restaurants Teritoria.

Par Laurence Gounel

C’est sur le chemin du retour à Paris et de la fac de droit que Marie-Victoire appelle sa meilleure amie avec la question qui allait à l’encontre de ses convictions de longue date : « Et si je reprenais l’affaire familiale, qu’en penserais-tu ? » Un demi-tour sur l’autoroute et quelques mois plus tard, Hostellerie Bérard devient Maison Bérard, et le 29 mars 2024 l’institution rouvre après trois mois de travaux complets. « Le nom Maison Bérard s’est imposé car j’y ai fait mes premiers pas, tous mes devoirs, et quasiment toutes mes expériences du monde du travail en aidant à toutes les vacances scolaires. »

Le 4 étoiles d’aujourd’hui n’est qu’une pension de famille d’une dizaine de chambres avec douches communes sur le palier quand Danièle et René, les grands-parents de Marie-Victoire, se décident à tenter l’aventure en 1969. Au fur et à mesure qu’ils gagnent les étoiles avec un hôtel qui s’agrandit (quatre bâtisses de village au total), la réputation devient solide dans toute la région, et la seconde génération y trouve sa place. La mère de Marie-Victoire s’approprie tout le back-office tandis que la modernité et la touche de sophistication qu’apporte son oncle en cuisine sont payantes : en 2006, l’étoile Michelin récompense le duo père et fils au piano. Alors que René prend sa retraite en 2015, Danièle travaille sans relâche jusqu’au confinement. « Déjà partie à Paris (dont je rêvais) depuis le lycée, je voyais l’hôtel et ma grand-mère vieillir à chaque fois que je rentrais », confie Marie-Victoire.

C’est la crise sanitaire qui force alors chacun à considérer ses choix d’avenir… Artiste dans l’âme, l’oncle de Marie-Victoire a pris goût pendant les confinements à la liberté de création que permettent les dîners privés et ne souhaite prendre la relève. La maman de la jeune hôtelière ne s’en sent pas davantage capable, si elle est seule. Aussitôt sa décision prise, Marie-Victoire ébauche alors avec une architecte, la rénovation totale de l’hôtel, sans toucher à la structure.

« Il s’agissait seulement d’y insuffler toute la modernité qui lui manquait, dans les chambres, à la réception et au restaurant qui, au passage, rend ses étoiles pour devenir une table aux recettes du bassin méditerranéen… Moi, la première, j’avais à cœur de mettre la convivialité au centre. Et cela passe aussi par une table plus spontanée », confie cette vingtenaire.

Si la soupe de poisson Bisque Bouille héritée (et à peine twistée) de René demeure, c’est aussi l’Italie et ses antipasti qui signent les entrées à partager de cette table des méditerranées baptisée « Riva ». De la Provence à la Grèce, le meilleur des recettes à l’huile d’olive et à base de produits frais a trouvé sa place dans un tout nouveau décor, lumineux, épuré, et déclinant les teintes qui font écho aux vignes et au paysage de campagne qui entrent par la fenêtre : vert, beige, terracotta…

Un bar à cocktails attire désormais les amateurs de tout le village, un snacking est disponible autour de la piscine et bientôt, c’est un salon qui accueillera les moments calmes dans l’une des bâtisses. Le spa compte 7 cabines et désormais un partenariat avec Hydrafacial, en plus de Kos et Dermalogica. Prochaine étape ? Un « vrai » bistrot – toujours dans l’optique de privilégier la convivialité – qui vivra dès le petit déjeuner et en continu, pour un déjeuner tardif comme pour une simple collation. Autre expérience qui se profile, celle imaginée autour des vins à la dégustation et des vignobles de Bandol, qui font la beauté des alentours. « On dispose d’une des plus belles caves de la région grâce aux trésors accumulés par mon grand-père, je veux partager cette chance et me faire aussi le “passeur” de ce savoir-faire local. »

Si Marie-Victoire peut compter à chaque instant sur le soutien et la complicité qu’elle entretient avec sa mère, elle fait la fierté de ses grands-parents qui ont découvert la renaissance de cette maison quelques heures seulement avant les premiers clients le jour de la réouverture, au printemps dernier. « J’étais aussi émue qu’eux, car si la maison évolue, rajeunit en même temps que sa clientèle, elle ne renie surtout pas son passé : le renouveau se fait dans un élan naturel, perpétuant certaines traditions, une même authenticité et sincérité dans l’accueil et le service », conclut cette jeune hôtelière.

Laissez-vous inspirer par les suggestions de Teritoria, une communauté d’hôteliers et de restaurateurs indépendants engagés pour un tourisme plus durable depuis 1975. Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir nos inspirations de voyage directement dans votre boite mail, comme celle-ci du portrait hôtelier.

Vous souhaitez offrir une expérience mémorable à l’un de vos proches ? Pensez à vous rendre sur notre boutique pour retrouver tous nos coffrets et cartes cadeaux. Enfin, rejoignez gratuitement notre programme de fidélité et bénéficiez d’avantages exclusifs lors de vos séjours dans les hôtels et les restaurants Teritoria.

Chez Teritoria, nous cultivons depuis toujours l’art de l’hospitalité engagée, enracinée dans les territoires, respectueuse de l’environnement et portée par des femmes et des hommes passionnés. C’est pourquoi nous sommes fiers d’annoncer aujourd’hui notre partenariat avec Pourdebon.com, une place de marché française qui rassemble plus de 800 producteurs et artisans du goût, proposant 30 000 produits locaux soigneusement sélectionnés, livrés directement à domicile. 

Ce rapprochement est une évidence. Teritoria et Pourdebon partagent les mêmes valeurs essentielles : l’amour des terroirs, la défense du savoir-faire artisanal et la volonté de proposer une consommation responsable et durable. 

Ensemble pour valoriser les producteurs d’exception 

Pourdebon.com, c’est l’assurance d’un achat en circuit court facilité par la technologie, mais toujours centré sur l’humain. Chaque commande est expédiée directement par les producteurs eux-mêmes, garantissant une fraîcheur optimale et un lien direct avec ceux qui façonnent chaque jour notre patrimoine culinaire. Des huîtres de Paimpol au foie gras de canard cru extra déveiné, en passant par les fruits et légumes de saison, Pourdebon célèbre la richesse de nos régions. 

Chez Teritoria, nous avons à cœur de mettre en lumière cette même richesse au travers de nos maisons et de nos restaurants, où la cuisine locale et de saison tient une place centrale. Nos chefs travaillent main dans la main avec des producteurs locaux pour offrir à nos hôtes une gastronomie authentique et respectueuse de l’environnement. 

Un partenariat qui a du sens

Nicolas Machard, fondateur de Pourdebon.com – © Pour de Bon

Un même credo : partager ce qui est bon 

Chez Teritoria comme chez Pourdebon, le goût, l’engagement et la convivialité sont au cœur de tout. Ensemble, nous voulons rendre accessibles les trésors de nos régions et encourager une consommation plus juste, plus consciente. 

Pour ne rien manquer de nos prochaines initiatives autour du goût, du voyage et du partage, abonnez-vous à notre newsletter. Et pour offrir à vos proches une expérience unique, gourmande et responsable, rendez-vous dans notre boutique cadeaux. Coffrets, cartes cadeaux et séjours thématiques vous y attendent, valables dans toutes les maisons Teritoria. 

Propos recueillis par Laurence Gounel

Quelle est la philosophie du chef ?

« Une histoire à deux sons : celle d’une chanson douce qui vient de la mer, l’autre, chaude et pénétrante comme le timbre de voix surgissant de nos terres ». La région du blé dur ancien Senatore Cappelli, des bergers, des champs d’oliviers à perte de vue et des citrons à la diversité inégalable. Une région de traditions, belle et généreuse, sur laquelle le temps n’a aucune prise.

Inscrivez-vous à notre NEWSLETTER pour rester à jour sur nos actualités, ou offrez une expérience gastronomique inoubliable dans nos maisons grâce à nos CADEAUX.