Entre falaises abruptes, criques secrètes et longues étendues de sable fin, chaque coin de la Bretagne offre une nouvelle merveille à découvrir. Plongeons ensemble dans les trésors cachés des plages de Bretagne, parfaites pour une escapade en bord de mer.
iStock.com/Kamila Kozioł
Plage de l’Étang
La Plage de l’Étang, située dans le Finistère, est un véritable joyau pour ceux qui cherchent un endroit paisible et préservé. Nichée entre dunes et étangs, cette plage est idéale pour se ressourcer loin des hordes.
Les eaux calmes et limpides invitent à la baignade, tandis que les dunes environnantes offrent un cadre parfait pour des balades tranquilles. Ce lieu est également prisé des amateurs d’ornithologie, avec une faune riche et variée à observer.
Plage du Porteau
Située à Pornic, la Plage du Porteau charme par son cadre intimiste et pittoresque. Cette petite crique, bordée de rochers et de végétation luxuriante, est un havre de paix idéal pour se détendre.
À marée basse, les bassins naturels formés par les rochers offrent un terrain de jeu parfait pour les enfants, tandis que les adultes peuvent profiter du soleil sur le sable doré. Les eaux claires sont parfaites pour la plongée en apnée, offrant une vue imprenable sur la vie marine locale.
Plage des Sablons
La Plage des Sablons à Saint-Malo est une destination incontournable pour les amoureux de la mer. Cette grande plage de sable fin est idéale pour les activités en famille. Avec ses vastes étendues, elle offre suffisamment d’espace pour le beach-volley, les châteaux de sable et autres jeux de plage.
Les adeptes de sports nautiques pourront s’adonner au surf, au kite-surf et à la voile grâce aux conditions de vent favorables. En fin de journée, ne manquez pas de flâner sur la promenade qui longe la plage et de savourer un coucher de soleil à couper le souffle.
Histoire Culte : La Faïencerie de Pornic, l’amie du petit-déjeuner
Encart par Laurence Gounelpour le magazine lifestyle Teritoria, le Mag
Qui n’a jamais reçu un bol à son prénom ? Avec 22 millions d’exemplaires produits depuis sa naissance, le PetitBreton aux oreilles bleues en guise de anses, a gagné sa place dans le patrimoine français. En 2021, il battait des records avec 87 000 pièces vendues. Et avec une même signature : le nom de son propriétaire peint selon le style calligraphique initié par Raymond Cordier, alors chef d’atelier en 1950, deux petits personnages naïfs cernés au trait noir et figés au milieu de la végétation.
Car si la maison est, dès 1946, une manufacture de décors sur faïence, elle s’adapte depuis 70 ans à l’évolution des modes en matière de « petit nom » : avec 3 809 prénoms différents, et 2 036 prénoms uniques (commandés une seule fois). Un vrai baromètre des tendances, au point que le site de la maison met à disposition un pdf des 500 top prénoms…
Et si les arts de la table se sont développés, avec notamment le plat à tarte inspiré du plateau diviseur utilisé par les décoratrices (une centaine de décors disponible), c’est bien le bol-prénom qui marque la pérennité de cette entreprise initiée par des Alsaciens et pourtant ancrée dans le territoire breton.
Bernard Serraz, diplômé de l’École des arts décoratifs de Paris, est certainement l’une des clés de cettesuccess story à la française. Arrivé de la faïencerie de Niderviller (maison mère des fondateurs), c’est lui qui s’occupe d’implanter en 1947 et de développer jusqu’en 1981 (l’âge de sa retraite) celle de Pornic. Après un rapide passage à vide, c’est le Luxembourgeois Jules Wagner (ex-Villeroy & Boch) qui rachète la manufacture et la rebaptise La Faïencerie de Pornic.
Commercialisant même ce savoir-faire aux États-Unis sous le label French Heritage. Depuis 2003, Pierre Woda, le nouveau propriétaire, insuffle l’actuel modernité à cette entreprise qui invite désormais les artistes et stylistes français ou étrangers à actualiser cette faïence immédiatement reconnaissable à ses dessins peints à la main. Chacun son style mais un même fil conducteur : des illustrations qui rendent hommage à la Bretagne.
Conclusion
La Bretagne est une région qui regorge de plages toutes plus belles les unes que les autres, chacune avec son charme unique et ses particularités. Que vous soyez en quête de tranquillité, d’aventures nautiques ou de moments en famille, les plages bretonnes sauront vous séduire et vous offrir des souvenirs inoubliables, en vous donnant aussi l’occasion de découvrir l’artisanat local.
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Capri est une île italienne située dans la mer Tyrrhénienne, dans la baie de Naples. Réputée pour sa beauté, sa nature préservée et ses villes de charme, elle se trouve face à la péninsule de Sorrente. La meilleure saison pour visiter les 8 indispensables sur l’île de Capri est d’avril à septembre, car la météo est clémente à cette période. Il est possible de rejoindre l’île de Capri depuis la côte Amalfitaine en ferry ou en hydroptère, ou au départ de Naples et de Sorrente. Teritoria présente ce fabuleux voyage dans les îles.
Sillonner la ville de Capri
La visite de l’île de Capri débute par la découverte de la ville de Capri. Chantée depuis des dizaines d’années, Capri ravit le cœur de tous les voyageurs qui s’y aventurent. Ils apprécient sa dualité : on y trouve aussi bien un côté moderne et très bourgeois, qu’un côté authentique, naturel et chaleureux. On peut donc faire toutes sortes de choses à Capri : flâner sur les terrasses branchées de la Piazza Umberto, faire les boutiques dans les ruelles ou se promener dans la nature.
À ne pas manquer ? La Via Krupp, un chemin taillé dans la pierre, les Faraglioni, des titans de pierre plantés dans la mer, ou encore l’Arco Naturale, curiosité impressionnante de Capri.
Emprunter le sentier côtier pour admirer l’Arco Naturale
L’Arco Naturale est une arche naturelle de près de 20 mètres de haut. Colossale, cette arche taillée dans la roche surplombe toute la côte orientale de l’île.
Elle est le fruit de nombreuses années d’érosion de la roche par les vagues. C’est l’une des attractions touristiques les plus appréciées des amoureux de la nature et des grands espaces.
La Via Krupp
La Via Krupp est considérée comme l’un des plus beaux chemins du monde. Rien de surprenant, car cette œuvre, construite entre 1900 et 1902, est tout à fait unique en son genre. Ce chemin a été conçu à l’initiative de Friedrich Alfred Krupp, un industriel allemand tombé amoureux de l’île.
Son projet était de permettre de rejoindre rapidement le centre historique de Capri depuis les petits sentiers entourant la ville. La Via Krupp est désormais utilisée non pour sa praticité, mais pour son charme et sa beauté. Surplombant la mer, ce chemin débute à Certosa di San Giacomo et rejoint le port Marina Piccola. Nous recommandons à nos voyageurs d’emporter leur appareil photo avec eux lors de cette promenade : le panorama est à couper le souffle du haut de la route.
Découvrir Anacapri
La ville d’Anacapri est totalement différente de Capri. Plus authentique, la ville n’est pas prisée de la jet-set comme sa voisine. Elle est donc bien plus calme et est accessible en seulement 10 minutes en bus depuis Capri.
Teritoria recommande la visite de son église baroque, de la Villa San Michele et ses escaliers phéniciens. Attention : on peut rejoindre la Marina Grande par ces escaliers, mais il faut savoir qu’ils possèdent plus de 1 000 marches…
Il vaut mieux être équipé de bonnes baskets ou chaussures de randonnée pour tenter l’expérience !
Le mont Solaro
Le mont Solaro est le point culminant de l’île de Capri. Haut de 589 mètres, il est également appelé Acchiapanuvole par les habitants, ce qui signifie « attrape-nuages ». Des nuages se forment en effet à son sommet, résultat de la condensation de l’air chaud marin. On peut gravir le mont Solaro à pied en une heure et demie (pour les plus courageux), ou monter à bord d’un télésiège.
Teritoria recommande aux voyageurs de faire au moins l’aller ou le retour à pied pour visiter le secteur naturel de Cetrella, qui offre une vue splendide sur l’île.
La villa Jovis
La villa Jovis fut la demeure d’été de l’empereur Tibère. Elle est située sur le mont Tiberio, au nord-est de l’île. Malheureusement, la villa ne possède plus son charme, ni sa solidité d’antan. Elle est en effet en ruines et n’est plus qu’un vestige du passé.
La visite du site archéologique vaut tout de même le détour, une bonne partie de la bâtisse étant encore debout… et toujours très impressionnante.
Les jardins d’Auguste
Les jardins d’Auguste sont de splendides jardins fleuris, nichés sur les falaises de Capri. Parfaitement entretenus, ils offrent une végétation luxuriante.
Les terrasses fleuries des jardins, avec vue sur mer, sont les points de vue idéaux pour observer les Faraglioni, d’immenses rochers plantés dans la mer.
La grotte bleue
La grotte bleue est sans conteste l’attraction la plus touristique de Capri. Cette grotte rappelle les cénotes mexicains avec ses eaux d’un bleu intense. On entre dans la grotte par une petite cavité, après l’avoir rejointe en bateau. Bien que très touristique, la grotte bleue est à voir au moins une fois dans sa vie, car elle fait partie des plus belles merveilles de Capri (sans doute même d’Europe).
Vous pouvez également visiter la grotte verte et la grotte blanche, ainsi nommées pour les jeux de lumière se reflétant sur leurs parois.
Nos adresses à ne pas manquer
On s’arrête ici à la Luxury Villa Excelsior Parco pour profiter de la douceur de vivre de l’île ! Dominant la mer, cette adresse est l’immanquable d’un séjour sous le signe du farniente. Le must ? Un petit déjeuner juste servi sur la terrasse avec vue de votre chambre avec son jacuzzi privatif !
Ce guide de l’île de Capri s’achève. Nous conseillons aux voyageurs de ne pas la manquer lors d’une excursion dans les îles du sud de l’Italie. Pour recevoir directement nos futurs articles voyage & gastronomie dans votre boîte mail, inscrivez-vous ici. Vous souhaitez offrir une expérience mémorable à l’un de vos proches ? Pensez à vous rendre sur notre boutique en ligne pour retrouver tous nos coffrets et cartes cadeaux. Si vous êtes déjà convaincus, découvrez le programme de fidélité Teritoria pour préparer votre prochain séjour sur l’île Capri !
Souvent éclipsée par ses voisins plus médiatisés comme le Pas-de-Calais, l’Aisne est pourtant un territoire d’une richesse insoupçonnée. Niché au sud de la région Hauts-de-France, ce département conjugue douceur de vivre, patrimoine historique de premier plan et paysages bucoliques. Ici, pas de tourisme de masse ni de façades surchargées : l’Aisne offre une France authentique, sincère, qui prend son temps et vous invite à en faire autant.
Une campagne vivante et généreuse
À mesure que l’on quitte les grands axes, l’Aisne dévoile ses vallons ondulés, ses haies bocagères, et ses petits villages posés comme des perles sur un tapis vert. Samoussy, Vervins, Septmonts, Rozoy-sur-Serre : chacun a sa propre atmosphère, souvent rythmée par un clocher, une halle ou un petit bistrot. La campagne axonaise vit au rythme des saisons, des marchés et des fêtes locales. Les habitants y perpétuent un art de vivre simple, chaleureux, fondé sur la proximité, la convivialité et les produits du terroir.
Prenez le temps de discuter avec un maraîcher sur la place d’un marché, goûter un jus de pomme pressé la veille, ou acheter un pain façonné au levain naturel : autant de petits gestes qui reconnectent à l’essentiel. Le conseil de Teritoria : ralentir, goûter, observer. L’Aisne ne se traverse pas, elle se vit.
L’Aisne, terre confidentielle du champagne
Peu de gens le savent, mais environ 10 % du champagne produit chaque année en France provient de l’Aisne. Dans le sud du département, autour de Trélou-sur-Marne, les vignes s’étendent en courbes douces sur les coteaux de la vallée de la Marne. Des maisons familiales comme Mme Fleury-Gille ou Météyer Père & Fils y perpétuent des savoir-faire précis, souvent transmis depuis plusieurs générations.
Le champagne axonais se distingue par son équilibre : des cuvées moins célèbres sont généralement plus expressives, et privilégient le travail des sols et la vinification artisanale. Visiter une cave ici, c’est entrer dans un monde où l’on vous parle de climat, de patience et de vendanges à la main.
Le maroilles, fromage de caractère
Autre fleuron du terroir axonais : le maroilles. À la ferme de la Fontaine Orion, dans la région bocagère de Thiérache, Aurélie Halleux-Labroche ouvre les portes de ses caves voûtées. Le fromage y mûrit lentement, dans une humidité constante, sous l’œil attentif de la fromagère.
Le maroilles n’est pas qu’un fromage fort en odeur : c’est un concentré de terroir, façonné par les prairies humides, les vaches laitières locales et des gestes ancestraux. À déguster avec un pain rustique et une bière artisanale de la région.
Explorer la nature autrement : une promenade en bacôve à Saint-Quentin
À Saint-Quentin, les marais d’Isle offrent une respiration inattendue au cœur de la ville. On y navigue en bacôve, embarcation traditionnelle à fond plat, glissant entre roseaux, canards et nénuphars. Une manière douce et poétique de découvrir cette zone humide protégée.
La ville elle-même surprend par sa gaieté : ses façades Art déco, son marché couvert, son impressionnante Basilique, ses fleurs omniprésentes en font un lieu de passage agréable et lumineux, bien loin des clichés sur les villes industrielles du nord.
Des paysages à couper le souffle dans l’Aisne
Même sans accès direct à la mer, l’Aisne est un excellent point de départ pour explorer les grandes merveilles naturelles des Hauts-de-France. La baie de Somme, à moins de deux heures de route, est un écosystème unique en Europe. Une sortie en mer pour observer les phoques permet d’allier émerveillement et pédagogie, à condition de respecter les distances et la faune locale.
Au nord, les falaises du Cap Blanc-Nez, près d’Escalles, offrent des vues spectaculaires sur la Manche, par temps clair jusqu’aux côtes anglaises. Pour les amateurs de slow tourisme, les Parcs naturels régionaux et les côtes de la baie de Somme sont accessibles à vélo depuis l’Aisne. Itinéraires cyclo-nature, chemins forestiers et voies vertes ponctuées de haltes gastronomiques : un autre rythme s’impose. Un patrimoine historique et architectural remarquable
Laon, cité médiévale aux mille secrets
Ancienne capitale du royaume carolingien, capitale de l’Aisne, Laon est une ville perchée qui mérite bien plus qu’un détour. Ses 8 km de remparts, ses ruelles pavées et surtout sa majestueuse cathédrale gothique offrent une plongée dans l’histoire médiévale. Plus de 80 monuments y sont classés ou inscrits : un record pour une ville de cette taille.
L’Aisne est aussi un territoire de pierre et de mémoire. L’abbaye de Saint-Michel, le château de Coucy et les forteresses de Thiérache témoignent de siècles de conflits, d’invasions et de résistance. Les églises fortifiées, particulièrement nombreuses dans la Thiérache, sont uniques en France. Construites entre le XVIe et le XVIIe siècle, elles servaient à la fois de lieu de culte et de refuge pour les populations locales en cas d’attaque.
Leur architecture massive, avec tours de guet et meurtrières, intrigue et impressionne, mais leurs différences est essentiellement dans l’art omniprésent sur les façades.
La langue française à l’honneur
À Villers-Cotterêts, le château François Iᵉʳ renaît avec la Cité internationale de la langue française. Lieu de mémoire et de transmission, il rend hommage à la langue française, à ses auteurs et à sa diversité contemporaine. Audiovisuels, expositions interactives et œuvres originales en font une halte culturelle majeure.
Pour finir en beauté, un peu hors des frontières de l’Aisne, mais parfaitement complémentaire : Saint-Valery-sur-Somme, cité médiévale posée au bord de la baie. Rues pavées, maisons à colombages, lumière changeante… une ambiance presque littéraire, idéale pour clore ce périple entre nature, histoire et art de vivre.
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Nichée sur les rives de la baie de Somme, Saint-Valery-sur-Somme invite à la flânerie. Avec ses ruelles pavées, ses maisons colorées et ses vues imprenables sur l’estuaire. Cette cité médiévale fait partie des « Plus Beaux Détours de France » : ces trésors situés à l’écart des grands axes, où le patrimoine prend tout son sens.
Que voir et que faire à Saint-Valery-sur-Somme ?
Impossible de visiter la ville sans être séduit par ses paysages spectaculaires, son histoire bien vivante et ses spécialités locales. Ici, les traditions maritimes côtoient une architecture préservée et une gastronomie ancrée dans le terroir picard. Voici les incontournables.
Le quartier du Courtgain et le Calvaire des marins
Ancien quartier de pêcheurs, le Courtgain charme avec ses ruelles étroites et ses façades fleuries. Les maisons basses, peintes de couleurs vives, évoquent l’époque où l’on pêchait la crevette grise, surnommée ici « la sauterelle ».
Grimpez jusqu’au Calvaire des marins : ce promontoire chargé d’émotion offre un panorama à couper le souffle sur la baie. C’est là que les familles scrutaient jadis l’horizon dans l’attente des marins.
Les quais et les villas Belle-Époque
Longez les quais bordés d’arbres, nommés en hommage aux navigateurs célèbres. Ils dévoilent de majestueuses villas du XIXᵉ siècle, témoins de l’âge d’or des armateurs et des capitaines.
Au bout, la plage s’étire devant un alignement de demeures Belle-Époque, rappelant le faste des premières villégiatures balnéaires.
La cité médiévale
Entrez dans la vieille ville par la Porte de Nevers, et laissez-vous guider par les pavés jusqu’à l’église Saint-Martin, aux influences romanes et gothiques. En remontant la rue du Beffroi, bordée de maisons à pans de bois, on atteint les Tours Guillaume, vestiges impressionnants du XIᵉ siècle associés à Guillaume le Conquérant.
Fondée au VIIᵉ siècle, l’abbaye bénédictine a traversé les siècles malgré les destructions. Aujourd’hui, le quartier conserve aussi de charmantes maisons rurales en torchis et briques, témoins d’un passé agricole vivant, célébré notamment lors des fêtes de la Saint-Fiacre.
La chapelle des marins
Perchée sur les hauteurs, cette chapelle néogothique domine la baie. Érigée en hommage à Saint Valery, moine évangélisateur, elle veille sur la ville depuis son clocher orné d’un goéland en métal, devenu emblème local. L’intérieur, riche en ex-voto et vitraux maritimes, raconte les liens forts entre foi et mer.
De là, la vue sur le cap Hornu est exceptionnelle. On raconte que cette chapelle était chère aux femmes de marins qui attendaient leurs retours…
À déguster absolument : les trésors marins de la baie
Découvrir Saint-Valery-sur-Somme, c’est aussi découvrir une cuisine singulière, façonnée par la mer, la terre et les traditions. Prenez le temps de savourer ces spécialités locales, simples en apparence, mais d’une richesse surprenante.
Les trésors culinaires de la mer
En bord de baie, la crevette grise, affectueusement surnommée « sauterelle » par les locaux, est une véritable institution. Pêchée à pied au rythme des marées, elle se déguste fraîche, simplement, pour en apprécier toute la finesse iodée. À ses côtés, les plantes des mollières offrent des saveurs aussi rares qu’authentiques. La salicorne, croquante et légèrement salée, sublime les poissons et les salades. L’aster maritime, appelée aussi « oreille de cochon », étonne par sa texture tendre et sa subtilité végétale.
Attention toutefois : ces trésors naturels ne se cueillent pas à la légère. Leur prélèvement est strictement encadré pour préserver l’écosystème fragile de la baie de Somme. Le meilleur moyen d’en profiter reste encore de les savourer à la table d’un chef local ou chez un pêcheur professionnel.
Le terroir picard
Mais la baie ne se contente pas de la mer. Elle s’enracine aussi dans la générosité picarde, avec des plats familiaux, riches de goût et de mémoire. Le bistou ou bigalan, tourte rustique aux pommes de terre, oignons et lardons, réchauffe le cœur comme les soirées d’hiver au coin du feu. Plus raffinée, la ficelle picarde, crêpe gratinée garnie de jambon et de champignons, incarne le savoir-faire culinaire de la région.
Et pour finir en douceur, impossible de résister au gâteau battu, cette brioche dorée à la mie légère et au goût beurré inimitable, que l’on déguste aussi bien au petit-déjeuner qu’au goûter. Ici, la gastronomie n’est pas un simple plaisir : c’est une manière d’entrer en lien avec le territoire, de comprendre ses rythmes, ses gestes, ses traditions. À Saint-Valery-sur-Somme, on ne fait pas que regarder la baie : on la goûte.
C’est une immersion dans un patrimoine vivant, entre mer et campagne, entre traditions populaires et héritage religieux. Prenez le temps de flâner, de discuter avec les habitants, et de savourer chaque instant dans ce joyau de la baie de Somme. Au détour, d’une promenade, découvrez nos établissements Teritoria et soyez récompensés de vos expériences avec notre programme de fidélité. Les souvenirs se partagent, alors découvrez l’inspiration avec notre newsletter, ou avec nos cartes et coffrets cadeaux.
Explorez la Route des Beffrois des Hauts-de-France : Dunkerque, Lille, Douai, Cambrai, Arras, Béthune… Autant de sentinelles urbaines, inscrites à l’UNESCO, qui racontent l’identité des villes du Nord et l’histoire d’une liberté communale jalousement défendue.
Les Hauts-de-France concentrent une remarquable collection de beffrois, réunis sous l’intitulé « Beffrois de Belgique et de France ». Nées du pouvoir des communes médiévales, ces tours marquent l’heure, donnent l’alerte, gardent les chartes et veillent sur les places. On les reconnaît à leurs silhouettes élancées, carillons et horloges, plateformes de guet, flèches ou girouettes, souvent en briques et pierres blondes.
Qu’est-ce qu’un beffroi ?
Le Larousse le définit comme une « tour de ville […] où l’on plaçait des gardes pour surveiller la campagne et une cloche qui servait à donner l’alarme ». Au-delà de la fonction, le beffroi symbolise la liberté civique : il est l’emblème des droits de la cité, souvent accolé à l’Hôtel de Ville, cœur de la vie publique.
Au Moyen Âge, la cloche du beffroi réglait le temps commun, annonçait marchés et célébrations, et abritait souvent chartes, sceaux et archives dans une pièce sécurisée. À la différence d’un clocher d’église, le beffroi relève du pouvoir municipal et affirme la capacité de la cité à s’organiser, lever l’impôt, protéger ses habitants et commercer.
Sur la Route des Beffrois : nos étapes inspirantes
Visite du beffroi de l’Hôtel de Ville : ouvert lors d’occasions particulières (Journées du Patrimoine, Journées de l’Architecture), il célèbre l’épopée de Jean Bart à travers un vitrail monumental.
Prolongez la visite par une promenade entre quai des Hollandais et jetée Est pour écouter les carillons se mêler aux sons du port. Dans la vieille ville, les estaminets servent une cuisine franche qui réconforte après la montée. Les jours de ciel clair, on distingue la ligne argentée des bancs de sable qui bordent Malo-les-Bains.
Lille — le plus haut beffroi de France
Au pied de l’Hôtel de Ville, le beffroi Art déco culmine à 104 m (400 marches). C’est l’un des panoramas les plus spectaculaires sur la métropole. Réservez une visite du beffroi de Lille pour goûter la magie des carillons et des toits flamands.
Depuis la plateforme, l’axe des places et l’écheveau de toits flamands dessinent une carte en relief de la métropole. L’intérieur du beffroi Art déco révèle briques vernissées, ferronneries et typographies des années 1930. En contrebas, l’Hôtel de Ville déploie sa façade rythmée comme un décor de théâtre, parfait point de départ pour explorer la vieille bourse et les rues commerçantes.
Armentières & Bailleul — renaissance flamande
À Armentières, le beffroi (67 m) a traversé les guerres avant d’être reconstruit dans un esprit néo-Renaissance flamande.
À Bailleul, la tour de brique jaune (env. 200 marches) domine les monts de Flandre : par temps clair, la plaine file jusqu’à la vallée de la Lys.
Entre Armentières et Bailleul, la vallée de la Lys offre des chemins doux pour relier villages, moulins et prairies. Montez en fin d’après-midi : la lumière oblique allume la brique et allonge les ombres sur les monts de Flandre. Côté table, les brasseries artisanales et fromageries locales racontent un autre pan du patrimoine.
Bergues — pierres blondes et cinéma
206 marches plus haut, la lumière glisse sur les remparts et la campagne. Le beffroi de Bergues, classé à l’UNESCO, prolonge l’atmosphère rendue célèbre par Bienvenue chez les Ch’tis. Une visite du beffroi qui vaut la montée.
La ronde des remparts se parcourt à pas lents, au rythme des canaux et des jardins suspendus. Les ruelles pavées, les maisons à pignons et l’alignement des façades créent un cadre intimiste. En haut, repérez le tracé géométrique des fortifications et la mosaïque de prairies jusqu’à la mer du Nord.
Douai — la ville des carillons
Gothique et fier, le beffroi de Douai rythme la ville au son d’un carillon réputé. La visite révèle la dentelle des arcs et, au sommet, un paysage ouvert sur la Scarpe. À faire si vous aimez la musique des cloches.
Régulièrement, les concerts de carillon enveloppent la ville d’une musique cristalline. Dans la tour, des mécanismes séculaires actionnent cloches et marteaux, ingénierie délicate qui fascine petits et grands. Après la descente, longez la Scarpe et laissez les détails gothiques des portails vous guider jusqu’aux places animées.
Cambrai — un dialogue avec Saint-Martin
Le beffroi de Cambrai a perdu sa flèche torsadée au XVIIIᵉ siècle pour un dôme surmonté d’un lanternon. À sa base, des sculptures racontent des pages d’histoire locale. Autrefois, des guetteurs (les gallus) y sonnaient couvre-feu et alerte.
Le parcours révèle un dialogue subtil entre pierre blanche et ardoise. Les façades classiques côtoient les souvenirs médiévaux, témoignant d’une ville qui s’est relevée plusieurs fois. En flânant, faites halte chez un confiseur pour une « bêtise » à la menthe, douceur locale qui prolonge la visite.
Comines — l’élégance de Cordonnier
Reconstruit à la fin des années 1920 par Louis-Marie Cordonnier, le beffroi de Comines unit tour et Hôtel de Ville dans une composition néo-Renaissance flamande d’une rare harmonie. Une visite pour amateurs d’architecture.
La composition associe jeux de briques rouges, pierre sculptée et toitures effilées. Depuis la tour, vous embrassez le ruban de la Lys et l’ordonnancement des rues commerçantes. Le soir, l’éclairage souligne colonnettes et pignons, donnant au beffroi une allure de veilleur bienveillant.
Gravelines — modeste par la taille, grand par le panorama
Avec ses 27 m, le beffroi de Gravelines ouvre une vue superbe sur la ville fortifiée, les quais et les bateaux. Idéal en été ou pendant les Journées du Patrimoine.
La citadelle en étoile s’observe idéalement depuis la hauteur de la tour. Le regard glisse des bastions aux canaux puis file vers l’estuaire. La ville revendique une douceur maritime singulière, entre vent salin, bateaux de pêche et chemins de halage.
Loos — vocabulaire néo-flamand
En briques vernissées rouges, avec échauguettes et mâchicoulis, le beffroi de Loos (38 m) illustre ce métissage si particulier des Flandres françaises et hollandaises. Une visite qui plaira aux amateurs de détails.
Le décor d’échauguettes, créneaux et mâchicoulis compose un petit précis d’architecture néo-flamande. La montée dévoile les ateliers, brasseries et anciennes filatures qui ont façonné le paysage urbain. Là-haut, la ligne d’horizon s’ouvre sur les clochers voisins et les parcs arborés.
Arras — place des Héros et grands décors
Le beffroi d’Arras veille sur la place des Héros et la Grand-Place, deux scènes baroques uniques en Europe. Montez pour embrasser l’urbanisme régulier et, à la descente, flânez sous les arcades pour un café ou une table de terroir.
Avant de gravir la tour, descendez dans les boves, réseau de galeries qui rappelle le sous-sol crayeux de la ville. Depuis le sommet, la géométrie parfaite de la place des Héros et de la Grand-Place apparaît comme un damier doré. À l’heure bleue, l’éclairage souligne frontons et arcades, instant idéal pour une photo.
Béthune — une icône sur la Grand-Place
Le beffroi de Béthune se dresse au milieu de la Grand-Place, telle une balise de pierre. Ici, l’architecture devient décor de vie : marchés, terrasses, concerts d’été. La visite du beffroi de Béthune offre une jolie lecture de la ville.
Le beffroi joue ici le rôle de phare urbain. Sa silhouette guide le pas vers la Grand-Place et ses terrasses. Au marché, produits de ferme, beurres et bières locales composent un panier simple et vrai, parfait pour un pique-nique après la visite.
Aire-sur-la-Lys — sur les pas de la Lys
À Aire-sur-la-Lys, le beffroi s’inscrit dans une ville d’eau et de ponts. Suivez la visite jusqu’aux bords de la Lys ; le parcours combine patrimoine et douceur fluviale.
L’itinéraire longe la rivière puis rejoint les cœurs historiques. Ponts, lavoirs et maisons à pans de bois composent un tableau paisible. La montée récompense d’une vue sur les toits sombres, les jardins et le ruban de la Lys qui scintille au soleil.
Boulogne-sur-Mer — entre remparts et vent du large
Ville maritime par excellence, Boulogne-sur-Mer mêle ruelles hautes, remparts et esprit de port. La visite du beffroi ajoute une touche d’altitude à ce décor marin.
Ici, la mer est partout. Depuis la tour, la ville haute fortifiée se découpe nettement, puis l’œil accroche les quais, les remparts et la ligne d’horizon. Redescendez par les ruelles à flanc de coteau jusqu’au port, entre voiliers, vendeurs de poisson et parfums d’iode.
Quel beffroi visiter ?
Pour une première visite, privilégiez Lille (panorama et Art déco), Douai (carillons), Arras (ensemble urbain unique), Béthune (ambiance de Grand-Place) et Bergues (remparts et campagne). Si vous aimez les villes d’eau, cap sur Aire-sur-la-Lys ; pour la mer, Boulogne-sur-Mer.
Pour un parcours à la journée au départ de Lille, enchaînez Lille, Armentières et Bailleul pour les panoramas, puis finissez à Béthune au coucher du soleil. Si vous cherchez l’air marin, privilégiez Bergues, Dunkerque et Gravelines. Les amateurs d’ensembles urbains élégants opteront pour Douai, Arras et Cambrai.
FAQ — Vos questions fréquentes
Quel est le plus beau beffroi ?
Question de goût ! Arras séduit par son décor urbain, Douai par sa musicalité, Béthune par sa présence centrale, Lille par son vertige. Le plus « cinéma » ? Bergues.
Historiquement : marquer l’heure, sonner l’alarme, servir de poste de guet, conserver chartes et archives. Symboliquement : l’autonomie de la ville et l’organisation de la vie communale, souvent à côté de l’Hôtel de Ville.
Quelle est la différence entre un beffroi et une église ?
Un beffroi est une tour civique : il appartient à la ville. Une église est un édifice religieux. On peut parfois confondre lorsque clochers et beffroi se répondent sur une même place, mais leurs fonctions diffèrent.
Pourquoi construit-on des beffrois ? Et pourquoi surtout dans le Nord ?
Parce que les communes de Flandre et d’Artois ont très tôt affirmé leurs droits face au pouvoir féodal : le beffroi matérialise ces libertés communales. Le phénomène se retrouve dans le Nord de la France et en Belgique, d’où l’inscription UNESCO commune.
Quel beffroi visiter à Lille ?
Celui de l’Hôtel de Ville : visite possible, vue exceptionnelle, immersion Art déco garantie.
Itinéraire conseillé — 3 jours sur la Route des Beffrois
Jour 1 — Lille, Armentières, Bailleul Matin : visite du beffroi de Lille (réservation recommandée). Midi : marché ou table engagée près de l’Hôtel de Ville. Après-midi : Armentières puis Bailleul, pour les lignes néo-Renaissance et les panoramas sur la vallée de la Lys.
Jour 2 — Bergues, Dunkerque, Gravelines Matin : visite du beffroi de Bergues (206 marches, vue superbe). Midi : Dunkerque côté port (poissonnerie, estaminets). Après-midi : beffroi de Saint-Éloi à Dunkerque, halte à Gravelines pour son panorama sur la ville fortifiée.
Jour 3 — Douai, Cambrai, Arras, Béthune Matin : Douai et ses carillons. Midi : Cambrai (découverte du dôme et des sculptures). Après-midi : Arras (place des Héros, visite du beffroi), fin de journée à Béthune pour l’ambiance de Grand-Place.
Mobilité douce : lignes TGV/TER vers Lille-Flandres, réseau dense entre les villes, et trajets courts — parfaits pour enchaîner les visites sans voiture.
Conseils pratiques
Saisons : printemps et été pour les vues dégagées ; automne pour la lumière douce sur les façades ; hiver pour les carillons et marchés.
Réservations : certaines visites de beffroi (Lille, Dunkerque/Hôtel de Ville) s’ouvrent à des dates précises. Vérifiez les horaires la veille.
Style de visite : alternez ascensions et flâneries de place en place ; entre deux montées, profitez d’une table locale qui fait la part belle aux produits du terroir.
Prolongez la Route des Beffrois
Gravir ces tours, c’est toucher l’âme d’un territoire : carillons, vues dégagées, pierres sculptées… Chaque beffroi raconte une ville, sa mémoire et son élan. Pour prolonger l’expérience, découvrez notre boutique en ligne (cartes & coffrets), abonnez-vous à la newsletter et rejoignez notre programme de fidélité : à chaque étape sur la Route des Beffrois, transformez vos visites en avantages exclusifs dans les maisons Teritoria. Parce que l’histoire ne s’admire pas seulement : elle se vit.
Sous la Route des Fromages d’Auvergne se révèle cinq fromages AOP : le Cantal, le Saint-Nectaire, la Fourme d’Ambert, le Bleu d’Auvergne et le Salers. Avec tous des garanties de qualités et des spécificités locales à découvrir. Contrairement aux Routes des Vins, il n’y a pas de parcours défini, mais Teritoria recommande de découvrir ses spécialités lactées au travers des villes éponymes.
Le Saint-Nectaire
Ce fromage de lait de vache à pâte molle est connu pour son onctuosité et son goût unique. D’autant plus, que le savoir-faire derrière ce fromage date depuis la cour de Louis XIV.
Au détour de la vallée de la Couze Chambon, se révèle la petite ville de Saint-Nectaire. Prenez le temps d’y flâner pour y découvrir son église romane d’exception, blottie en haut du Mont Cornadore et classée dans le top 5 des édifices les plus importants de l’art roman auvergnat. Admirez la beauté brute de ses pierres blanches issues de laves, en effet l’Auvergne est une ancienne région volcanique et ses pierres millénaires lui offrent une couleur singulière.
Cette identité volcanique unique se retrouve dans les paysages de la ville : entre ancienne station thermale le long du ruisseau le Courançon, le marais salé et la grotte des eaux pétrifiées. Une grotte qui fait le charme de la ville… Saint-Nectaire a eu l’honneur de se voir desservir une Étoile au Guide Michelin Voyage et Culture pour souligner la qualité et l’authenticité du site, autant d’un point de vue naturel qu’artistique. En passant à Saint-Nectaire, ne ratez pas la Fontaine Pétrifiée, une beauté naturelle unique reconnue pour ses sculptures en calcite. L’eau de la grotte est rarissime et est mise à l’honneur dans des oeuvres d’arts.
À deux pas de Saint-Nectaire, se situe Freydefont-Saint-Nectaire et son élevage de vache laitière. Assistez, auprès des éleveurs passionnés, à l’élaboration du Saint-Nectaire, de la traite (à 18h du lundi au samedi) jusqu’à la lacto-fermentation (le matin dès 10h30).
La Fourme d’Ambert
“Fourme” est un mot qui peut vous sembler familier, mais saviez-vous ce qu’il signifie ? Issus de l’ancien français qui signifie “former” sous-entendant un fromage formé à base de présure ou de lait caillé. Ce mot désignait originellement le contenant permettant la création du fromage, mais il a ensuite dérivé pour désigner le produit lui-même : “fourmage” est alors devenu “fromage”. Seule la Fourme d’Ambert conserve ce lien avec l’ancien, ce qui est bien représentatif de ce fromage crée à partir de moisissure de pain de seigle.
Ambert, labellisée ville à vélo, se situe dans la plaine du même nom, enveloppée par les Monts du Forez et les Monts du Livradois. Cette ville, initialement reconnu pour la qualité de son papier ayant servi aux premières éditions de l’Encyclopédie en 1751, a de nombreuses beautés architecturales à faire découvrir : l’église gothique paroissiale Saint-Jean, le Dolmen de Boisseyre, qui sont tous deux classés Monuments Historiques… Ou la mairie d’Ambert qui vous marquera par son architecture singulière en forme de rond, certains diraient “en forme de fourme d’Ambert” !
Au cœur de la ville, la Maison de la Fourme d’Ambert accueille depuis le XIVᵉ siècle, du mardi au samedi, tous les curieux voulant en apprendre plus sur l’histoire du célèbre fromage et en comprendre la fabrication. Après une bonne dégustation dans la cave, partez à la découverte des jasseries, ces premières cabanes de bois et granits aux toits de tuiles creuses pour en apprendre plus sur l’habitat saisonnier des fermiers lors des estives. Testez les saveurs sucrées salées des fromages AOP d’Auvergne, assistez à leur fabrication, du caillage jusqu’à la dégustation du petit frais, en passant par la crèmerie à beurre en baratte !
Le Bleu d’Auvergne
Un incontournable de la Route des Fromages d’Auvergne, ce fromage au lait cru persillé de moisissure de pain de seigle offre une pâte ivoire à crème avec des tâches bleues-vertes et une odeur fleurie.
Ce fromage est originaire de la petite ville de Laqueuille, à 1 050 m d’altitude, au cœur du parc naturel des volcans d’Auvergne. Dans la région, aucun village n’est plus haut que Laqueuille ! Ce village de 500 habitants s’appelait anciennement “La Colha” qui veut dire en patois pyrénéen “la cabane du berger”. C’est dans cet ancien éperon rocheux que le célèbre bleu d’Auvergne s’affine en cave, minimum 28 jours avec un piquage régulier pour favoriser le développement du pénicillium roqueforti. Son histoire est racontée dans le Musée Laqueuille, à travers des expositions-spectacles entre provocations et banditisme…
En passant par ce petit village authentique, laissez-vous séduire par les Monts Dors lors d’une randonnée vers La Banne ou vers la Cascade du Trador. En remontant le village du Trador, une faille géologique laisse entrevoir une cascade naturelle ! Formée d’ancienne coulée de lave ayant refroidi, ses fissures ont donné naissances à des colonnes polygonales appelés “orgues”.
Le Salers
Nouveau membre du label AOP d’Auvergne depuis 1961, le Salers est fait à partir de lait cru, fermier et affiné pendant sept mois dans un récipient de bois. D’avril à septembre, les vaches rouges se nourrissent des verts pâturages et produisent un lait unique.
Une production colorée, tout comme l’est la petite ville de Salers. Perchée à 950 m de haut, dans les Monts Cantaliens, la cité médiévale a été classée parmi les “Sites Remarquables du Goût”. Sur place s’offre à vous l’église Saint-Mathieu et les anciens quartiers bourgeois tout de pierres volcaniques et de lauze. Les plus sportifs apprécieront son trail “La Pastourelle” permettant de découvrir les panoramas époustouflants du Cantal à VTT ou en randonnées.
À quelques kilomètres du village de Salers, la ferme “Les burons de Saleres” vous permettra de découvrir l’histoire du célèbre fromage, de la gentiane et de la spécialité locale : la truffade.
Le Cantal
Le dernier à découvrir sur la Route des Fromages d’Auvergne, mais pas le moins important : le Cantal. Il tient son nom de l’ancien gaulois-celtique “Cantalo” signifiant “frontières”. Ce département montagneux peu peuplé est une beauté brute à admirer entre paysages et météos diverses : vallées vertes vallonnées, glaciers, grande jetée et lacs, et fromages AOP !
Le Cantal est le plus vieux fromage de la région, datant de près de 2 000 ans ! Il tient son goût si unique des pâturages du Cantal et de sa préparation nécessitant plus de 30h d’affinage en cave.
Ce qui explique ainsi qu’il existe plusieurs types de Cantal en fonction de la durée d’affinage : le plus jeune a moins de deux mois, le mûr a plus de six mois d’affinage, et plus il est vieilli, plus il est savoureux !
À présent, plus besoin de partir à la recherche des panneaux marrons indiquant les nombreux chemins vers la Route des Fromages d’Auvergne. Pour rencontrer les producteurs et apprécier leurs savoir-faire, vous avez toutes les clés en mains. Pour découvrir d’autres circuits à la rencontre du terroir et de nos régions, abonnez-vous à notre Newsletter. Prolongez le plaisir, offrez une escapade gourmande avec nos cartes et coffrets cadeaux valables dans tous nos établissements en Auvergne et ailleurs. Une idée parfaite pour les amateurs de terroir, rejoignez notre programme de fidélité et cumulez des avantages à chaque étape de votre route pour des séjours toujours plus authentiques.
Édouard Chouteau a repris la destinée d’une institution lilloise — La Laiterie — pour en faire une table gastronomique et authentique. Son fil rouge ? Le lait, aliment de la mémoire collective.
« J’ai toujours apprécié le lait, enfant. Cela faisait sens pour moi de le travailler à mon arrivée ici. »
Et après 10 ans passés à Paris où le principal des produits arrivait de Rungis – aussi beaux fussent-ils – ce petit-fils de producteur laitier a ressenti l’envie de se reconnecter à la nature, aux petits artisans.
« J’ai besoin de ce contact direct, de rémunérer les bonnes personnes. Je ne fais pas ici une cuisine de palace, mais une cuisine de produits qui s’inscrit dans une réalité locale. »
Immédiatement, la complicité s’installe avec la ferme du mont des Récollets à Cassel, qui lui fournit aujourd’hui un lait cru, aussi une crème fraîche et une tomme de chèvre exceptionnelles.
Premier clin d’œil à l’héritage de la maison ? Une mise en bouche qui n’est autre qu’un yaourt maison, lait caillé aux herbes et fleurs des Flandres.
Un petit-lait qu’il fait réduire en caramel pour un résultat sirupeux, long en bouche… Même gourmandise avec le prédessert qui réunit une mousse de lait soufflé, un sorbet de lait fermenté, une confiture de lait « maison » et deux autres déclinaisons autour du lait. Un interlude légèrement vanillé, peu sucré et frais, qui « remet à zéro » le palais pour mieux apprécier le dessert qui suivra.
Si le lait n’a pas la même densité selon les saisons – le meilleur étant celui de printemps –, le chef aime le travailler en hiver pour nourrir ses purées et ses légumes racines.
Pour faire son beurre aussi, dont il extrait le petit-lait pour l’infuser au haddock et en accompagner l’un des plats-signatures de la maison : le biscuit soufflé de haddock au caviar.
« Le lait est un matériau fabuleux car il est assez neutre, facile à travailler et prend des textures variées. Je l’aime légèrement mousseux par exemple, infusé au lard au thym ou au romarin. »
À chaque fin de repas, les clients de La Laiterie repartent d’ailleurs avec un cadeau : un petit pot de lait travaillé comme un riz au lait, avec des céréales sans gluten venant d’une ferme voisine.
En célébrant le parcours inspirant de ce chef, Teritoria renforce son engagement pour une gastronomie engagée, centrée sur l’authenticité des produits et le respect du terroir. Cette histoire de passion pour le lait et pour la cuisine de produits locaux est un exemple éloquent de la vision de Teritoria : soutenir une hospitalité qui encourage la créativité, valorise les petits producteurs et contribue à un avenir durable pour le métier de chef.
Avec Teritoria, découvrez des chefs innovants qui, à travers leur cuisine, partagent une histoire d’amour avec la nature et ses richesses, en offrant des expériences gastronomiques qui nourrissent l’âme et respectent notre planète.
Vous vous demandez que faire en août pour sortir des sentiers battus et vivre l’été autrement ? Août, cœur vibrant de l’été, offre l’occasion rêvée de vivre des expériences rares, où le voyage se mêle à l’émotion, à la rencontre, à la beauté des lieux. Du murmure des Alpes au rythme des Pouilles, Teritoria vous propose une sélection d’adresses et d’événements à découvrir le temps d’un séjour ou d’une soirée, hors des hordes, au plus près des territoires.
Une nuit à la belle étoile dans les Alpes – Hôtel Les Cèdres
À Saint-Sorlin-d’Arves, l’Hôtel Les Cèdres dévoile sa 33ᵉ chambre, véritable bulle de transparence installée dans son jardin alpin. Face aux sommets de la Maurienne, cette chambre insolite de 35 m² invite à une parenthèse suspendue, entre ciel pur et montagnes fleuries.
Lit king size, poêle à bois, spa et terrasse privative composent ce refuge romantique, idéal pour une nuit d’évasion sous les étoiles, entre cocon et contemplation. Si vous cherchez que faire en août dans les montagnes, cette parenthèse sensorielle s’impose comme une évidence.
Concerts et vignerons dans un patio centenaire – Domaine de La Monestarié
Dans le Tarn, le Domaine de La Monestarié prolonge la magie estivale avec des soirées où la musique, les saveurs et la convivialité se rencontrent sous les arbres.
Le 9 août, le duo Fullsweet revisite les grands classiques pop-rock le temps d’un dîner aux accents catalans, tandis que le 15 août célèbre les vins de la région à travers une soirée vigneronne mêlant accords mets-vins, apéritif de terroir et guitare jazz. Le 22 août, le groupe Spike Up fait vibrer le patio d’une énergie soul et funk, accompagnée d’un menu inspiré du Sénégal. L’élégance d’un domaine, la chaleur des rencontres et l’âme d’un été partagé. Une belle réponse à ceux qui cherchent que faire en août dans le Sud-Ouest.
Pour toutes informations et réservations, contactez le Domaine de La Monestarié au 05 31 23 65 43.
Un air de Méditerranée sur la côte normande – Le Donjon Domaine Saint Clair
Le jeudi 7 août, à Étretat, Le Donjon Domaine Saint Clair fait escale en Grèce pour une nouvelle édition de son « Jeudi Boujou ».
De 18 h à minuit, l’établissement convie ses hôtes à une soirée festive entre mer et piscine, ponctuée d’un DJ set, de cocktails parfumés et d’un stand food inspiré des Cyclades. Une immersion joyeuse dans l’ambiance des îles, sans quitter les falaises normandes.
Saveurs cueillies et instants partagés – Le Refuge des Gourmets
Le 2 août, Le Refuge des Gourmets propose une escapade gourmande au rythme des saisons et des cueillettes.
À travers une balade guidée, les participants découvrent les richesses naturelles du terroir avant de les transformer en délices à quatre mains, lors d’un atelier culinaire dans le jardin. Un moment à vivre au grand air, entre transmission, découverte et dégustation. Pour toute demande, contactez directement par mail contact@refugedesgourmets.com ou par téléphone au 04 50 43 53 87.
L’Auvergne en grand format – Manoir de la Manantie
À deux pas de Clermont-Ferrand, le Manoir de la Manantie invite à une pause estivale élégante, dans une demeure du XIXᵉ siècle entourée d’un parc de 12 hectares. Du 7 avril au 14 septembre, une offre spéciale fidélité vous permet de bénéficier de 20 % de réduction sur le tarif BB pour tout séjour de quatre nuits et plus, avec une bouteille de vin du terroir offerte.
En août, cette adresse devient le point de départ idéal pour explorer les châteaux d’Auvergne, la chaîne des Puys classée à l’UNESCO, les églises romanes, ou encore Thiers et ses ateliers de coutellerie. Des expériences bien-être proposées par des partenaires locaux complètent l’évasion. Un séjour alliant patrimoine, nature et douceur de vivre.
Champagne, forêt et savoir-faire – les 400 ans du Manoir Henri Giraud
En 2025, la Maison de Champagne Henri Giraud fête ses 400 ans d’histoire à Aÿ. Ce jubilé donne lieu à un programme exclusif au sein du Manoir Henri Giraud : ateliers immersifs autour de la vinification en fût de chêne d’Argonne, dégustations commentées des cuvées emblématiques et rituels de bien-être inspirés des éléments naturels du terroir.
Le spa du Manoir propose notamment la Craÿothérapie, un soin signature à base de craie champenoise, régénérante et apaisante. Le lien à la forêt environnante est central, tant dans l’accueil que dans la fabrication des fûts.
Un séjour au Manoir Henri Giraud en août, c’est l’occasion unique de découvrir un patrimoine vivant, entre héritage viticole, innovation durable et immersion dans la nature champenoise.
Séjours immersifs au cœur de la Campanie – Borgo San Gregorio
Niché entre vignes et châtaigniers, Borgo San Gregorio invite à la détente et à l’éveil des sens. Tout au long du mois d’août, l’établissement propose deux formules immersives qui conjuguent nuitées élégantes, découvertes œnologiques et plaisirs de la table. L’offre « Stay 4, Pay 3 » inclut une visite de cave, une dégustation exclusive et un accueil chaleureux au cœur du domaine.
L’expérience « Summer @ Borgo San Gregorio » quant à elle, comprend deux nuits en chambre Deluxe, un dîner dégustation autour des produits locaux et une découverte sensorielle des vins Feudi di San Gregorio. Une échappée belle, entre charme rural et excellence viticole, à quelques pas de Naples et de la côte amalfitaine.
Musique live au bord de l’eau – Tenute Al Bano
Dans les Pouilles, chaque vendredi d’août, les soirées s’animent au bord de la piscine du bar « Nel Sole » (littéralement : Dans le Soleil) , à Tenute Al Bano.
Des concerts-hommages aux grandes voix italiennes – Zucchero, Lucio Dalla ou Vasco Rossi – rassemblent voyageurs et habitués autour de cocktails, de rythmes endiablés et de plaisirs simples. Une manière festive de savourer l’été, entre vignes et oliviers, dans l’ambiance chaleureuse de Cellino San Marco. Découvrez la programmation complète ici.
Dîners à 4 mains & terroir vivant : « Una Storia Contadina… »– Palazzo Gentilcore
Le 27 août, à Castellabate, la Locanda Pancrazio au sein du Palazzo Gentilcore accueille le premier volet d’un cycle de dîners à quatre mains « Una Storia Contadina… », réunissant des chefs engagés du réseau Teritoria. Pour cette soirée d’ouverture, la cheffe résidente Bianca Mucciolo recevra Arcangelo Tinari, chef emblématique de Villa Maiella, autour d’un menu enraciné dans les produits de la terre, dans une démarche engagée et artisanale.
Deux autres rendez-vous sont déjà prévus : avec Alessio Pierini, chef du restaurant de Tenuta Borgo Santa Cecilia, le 24 septembre, puis Caterina Ceraudo, cheffe étoilée du restaurant Dattilo, le 8 octobre. Trois soirées pour célébrer une même philosophie : celle d’une cuisine vivante, de proximité et de transmission.
La communauté Teritoria vous invite à sortir des sentiers battus pour explorer d’autres façons de voyager, plus ancrées, plus humaines. Des nuits étoilées aux dîners complices, des concerts intimes aux cueillettes partagées, chaque événement raconte un territoire, un savoir-faire, une rencontre. Alors, si vous vous demandez encore que faire en août, suivez notre sélection et laissez-vous porter.
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Sublimes et impressionnantes, les Dolomites ne ressemblent à aucune autre montagne. Le Corbusier, célèbre architecte, peintre et designer franco-suisse, les qualifiait « de plus belles architectures du monde ». L’UNESCO les a inscrites au patrimoine mondial en 2009. Chaque parcelle de cet immense terrain de jeu recèle ses merveilles.
Les Dolomites forment une contrée à part au sein de l’arc alpin, dans la partie nordique qu’on connait le moins de l’Italie. S’étirant sur les régions de Vénétie, du Trentin-Haut-Adige et du Frioul-Vénétie julienne, ces « montagnes pâles », comme elles étaient appelées avant que le géologue français du XVIIIe siècle, Déodat Gratet de Dolomieu, ne les étudie, s’ancrent sur un socle montagneux posé à 2 300 mètres.
Dolomites, Rocca Pietore, Province of Belluno, Italie
Leur relief tout en dentelles et falaises rappelle les cimes des parcs nationaux canadiens. Petits et grands trésors géologiques s’explorent en voiture, et bien sûr à pied. De Dino Buzzati à Paolo Rumiz, de nombreux écrivains ont immortalisé noir sur blanc une puissance visuelle qui aimante les alpinistes.
Emblème des Dolomites, les Trois Cimes (Tre Cime di Lavaredo) forcent la contemplation. En plein hiver, une randonnée à raquettes depuis le lac de Santa Caterina, permettra d’avoir un plan large de la face sud de ces drôles de menhirs tombés du ciel. Autre monument naturel à voir, les Cinque Torri sont cinq pitons rocheux visibles depuis la route passant au col de Falzarego. On accède à leur pied en raquette, en remontée mécanique ou en voiture, en roulant vers le col Pordoi à 2 242 mètres. Au total, 28 virages en épingle à cheveux d’un côté, 33, de l’autre côté… et au bout, un funiculaire qui propulse les visiteurs à 3 000 mètres.
En prime, la sensation de flotter entre ciel et cimes. Pour des excursions en mode magie blanche, cap sur le cultissime lac de Braies qui disparaît sous une couche de glace et de neige. Les lacs de Dobbiaco, de Landro ou de Misurina offrent tour à tour leur miroir blanc givré ou bleu turquoise, en fonction de la température. On peut marcher tout autour ou choisir de courtes randonnées qui permettent de prendre de la hauteur. Au lever ou au coucher du soleil, le tableau est mémorable.
Un ski à l’italienne
En hiver, les Dolomites se transforment en paradis de la glisse, avec des domaines skiables parmi les plus beaux et vastes d’Europe. Le forfait Dolomiti superski, qui permet d’accéder à une trentaine de stations, est parfait pour explorer le massif. Coup de cœur pour Cortina d’Ampezzo, sa station de ski la plus connue qui recevra, avec Milan, les Jeux Olympiques d’hiver en 2026. La ville est entourée de plusieurs sommets plus beaux les uns que les autres.
Des panoramas éblouissants à admirer en voiture, en prenant les routes vers Misurina ou vers Pocol, ou encore à ski, avec deux itinéraires skiables remarquables. La Sellaronda campe l’un des circuits les plus célèbres du monde, surfant sur 40 kilomètres via quatre des cinq vallées ladines. Quant au circuit de la Grande Guerre, il s’étire sur 80 kilomètres et enchaîne lieux de mémoire et sites majestueux.
Expérience unique : au pied de la piste Armentarola, on peut troquer la remontée en téléski par une parenthèse en traîneau tracté par des Haflingers, les robustes chevaux du Sud-Tyrol.
Une culture forte
Bienvenue en pays ladin ! Derrière ses paysages enchanteurs, le massif alpin cache une culture ancienne perpétuée avec fierté et enthousiasme par un peuple de montagnards au caractère bien trempé. Si les Ladins représentent 0,1 % de la population italienne, ils ont su conserver un tas d’usages hauts en couleur qui donnent au visiteur un délicieux sentiment d’exotisme en plein cœur de l’Europe. Outre l’italien, on parle ici aussi allemand et… ladin.
Encore pratiquée par plus de 30 000 locuteurs, cette langue rhéto-romane également vivace en Suisse, présente une multitude de variantes. Chaque vallée ladine possède par ailleurs son costume traditionnel brodé ; ces tenues envahissent les rues lors des nombreuses manifestations qui animent le calendrier. L’âme ladine s’exprime aussi au travers de savoir-faire ancestraux remis au goût du jour par des artisans et artistes passionnés. Bijoux en fil d’argent à Ampezzo ; sculpture en bois dans le val Gardena, peintures décoratives dans le val di Fassa ; coffres en bois peints dans l’Alta Badia. Sans oublier la gastronomie où affleurent les accents de cuisine ladine : l’influence austro-hongroise n’est pas loin !
Gastronomie d’altitude
Qui dit ski à l’italienne, dit Dolce Vita et séjour épicurien. Déclinaisons de Knödel, goulashs ou turtres, délicieuses crêpes fourrées… la cuisine ladine flirte avec la pasta. Le Haut-Adige concentre une vingtaine de restaurants étoilés, pour un département qui abrite 500 000 habitants seulement ! Le Trentin compte pour sa part une demi-douzaine de chefs étoilés. Alta Badia est connue pour sa cuisine mêlant influences germaniques et méditerranéennes, à découvrir chaque hiver lors de la manifestation Sciare con gusto (skier avec goût).
Les refuges d’altitude proposent eux aussi des collaborations avec des chefs de toute l’Italie. À l’affiche de chaque spot, un plat signature et une dégustation de vins à plus de 2 000 mètres d’altitude, devant les paysages à couper le souffle. On adopte vite le « bombardino », un cocktail typique à base de liqueur d’œuf, de café, de rhum ou de cognac. Riche, réconfortant, il réchauffe randonneurs et skieurs.
La région est réputée pour ses excellents vins blancs, avec des cépages en commun avec l’Alsace comme le gewürztraminer, le riesling et le sylvaner. Autres flacons du cru ? Des vins rouges autochtones (lagrein, schiava, teroldego) qui revendiquent de plus en plus une production en biodynamie. Lors de l’événement œnologique « Sommeliers sur les pistes », on glane quelques bouteilles ainsi que des eaux de vie et liqueurs aux herbes locales. Que l’on rapporte avec le speck – célèbre jambon local fumé et aéré en altitude – et les fromages Agordino di malga (produit slow food) ou Stilfser…
Y aller en train
Les Dolomites sans voiture, c’est possible ! Les lignes de bus y mènent partout, et de nombreuses télécabines et d’anciens téléphériques gravissent les sommets. En train, les gares de Vérone, Venise et Innsbruck disposent de connexions directes vers le massif. Compter environ 9 heures pour rejoindre l’une de ces gares depuis Paris, guère plus.
Déco chic et chaleureuse, vue panoramique sur le mont Paganella, cuisine du terroir toute en élégance, accueil attentionné de Francesca Mottes et Maurizio Giuliani… une précieuse adresse pour se ressourcer et se relaxer au contact de la nature. On craque pour l’espace Spa avec pas moins de sept piscines chauffées, un tennis et l’espace fitness.
Laissez-vous inspirer par les suggestions de Teritoria, une communauté d’hôteliers et de restaurateurs indépendants engagés pour un tourisme plus durable depuis 1975. Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir nos inspirations de voyage directement dans votre boite mail.
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Teritoria a préparé pour vous un itinéraire en 3 étapes pour votre voyage en Ombrie : découvrez les collines verdoyantes, les traditions, les châteaux et les villages paisibles de cette région italienne encore peu connue. Une plongée dans la nature, dans l’une des régions les plus vertes d’Italie. Inspirez-vous pour votre prochain voyage.
Bienvenus en Ombrie, cœur vert de l’Italie !
1ère étape : Montone, La Locanda del Capitano
Au cœur des verdoyantes collines de la Haute Vallée du Tevere, le village médiéval de Montone, parfaitement conservé jusqu’à nos jours, est la destination idéale pour tous ceux qui veulent passer un weekend de détente en contact avec la nature.
En vous promenant dans ses petites ruelles, vous aurez l’occasion de retracer les événements historiques de ce lieu magnifique, patrie du capitan Braccio Fortebracci, le Seigneur de Montone.
Ici se trouve une adresse unique : La Locanda del Capitano, ancienne résidence de la famille du capitan Braccio Fortebracci. L’authenticité de ce lieu est évidente dans chaque élément, à partir des salles du restaurant, jusqu’au balcon, parfait pour se consacrer à un moment de lecture.
A C T I V I T É S
Sur place : dégustation au restaurant de La Locanda del capitano
Voyage à la découverte des saveurs authentiques d’Ombrie, avec le chef propriétaire Giancarlo Polito. L’innovation sublime la tradition dans la cuisine du chef, qui a inventé son « cappuccinosalé » pour satisfaire les envies des touristes anglo-saxons d’en boire même après le déjeuner (en Italie, le cappuccino n’est bu qu’au petit-déjeuner). Les ingrédients ? Fondue de fromages locaux, œufs de caille et truffe.
Activité partenaire : la « fête de la forêt » de Montone
Du 22 octobre au 1e novembre, le village de Montone accueille la « fête de la forêt », un événement organisé pour mettre en valeur le territoire d’Ombrie et ses produits. Cette fête vous offre la possibilité de visiter des caves exceptionnellement ouvertes, de découvrir les alentours du village grâce à des balades à cheval ou de déguster les « produits de la forêt ».
Départ pour rejoindre la deuxième étape – Environ 30 minutes en voiture, arrêts exclus.
2ème étape : Gubbio, Tenuta Borgo Santa Cecilia
Gubbio, aussi appelée « la ville de pierre » pour son architecture caractéristique, est l’une des plus belles villes médiévales du monde. Située au pied du mont Ingino, elle offre aux voyageurs la combinaison parfaite entre histoire, traditions et beautés naturelles.
À Gubbio, Tenuta Borgo Santa Cecilia est bien plus qu’un simple hôtel-restaurant : c’est une véritable oasis verte étendue sur 320 hectares et qui accueille une grande variété d’animaux sauvages. Au cœur du domaine, on retrouve un village du XVIIIe siècle rénové tout en gardant son charme originel, qui accueille un hôtel, un restaurant et une ferme agricole qui produit des charcuteries naturelles, des céréales et des légumineuses bio.
A C T I V I T É S
Sur place : Onorato Salumi Experience
Onorato Salumi est la ferme agricole de Tenuta Borgo Santa Cecilia qui porte le nom des propriétaires. Tout a commencé en Calabre, là où l’élevage des porcs faisait partie du quotidien de chaque famille, et continue désormais à Gubbio. Au menu : visite de l’élevage des porcs sauvages à la ferme. Étape à la magnifique cave charcutière et, pour couronner le tout, dégustation de charcuterie avec un bon verre de vin !
Sur place : randonné dans le domaine
Pour tous ceux qui aiment la nature et les panoramas magnifiques. Traversez les 20 km de sentiers balisés, à l’intérieur du domaine, à l’aide de votre application Google Earth. Le personnel de Tenuta Borgo Santa Cecilia sera ravi de vous préparer un panier pique-nique pour votre goûter au milieu de la campagne.
Activité partenaire : centre équestre Castiglione Aldobrando
Visite au centre équestre fondé par la célèbre famille de jockeys Columbu, pour une balade à cheval entre sentiers et vallées magnifiques, accompagnés d’un guide expert. Vue sur les montagnes et sur la ville de Gubbio.
Départ pour rejoindre la troisième étape – Environ 1 heure en voiture, arrêts exclus.
3ème étape : Assise, Castello di Petrata
Assise, la ville de Saint François, se trouve aux pieds du Mont Subasio, près de Pérouse, et c’est une étape incontournable de cet itinéraire. Connue pour la Basilique de Saint François, la mole de la Rocca Maggiore et pour l’hospitalité de ses habitants, cette ville vous convaincra grâce à son offre oenogastronomique, naturelle et culturelle.
À quelques kilomètres d’Assise, le Castello di Petrata est une ancienne forteresse du XIV siècle, entourée par un magnifique jardin et une vue à couper le souffle sur la ville et sa vallée. Les couleurs et les parfums de ce lieu magique créent une ambiance de détente.
A C T I V I T É S
Sur place : chasse à la truffe
Deux heures au cœur de la nature, dans les bois, à la recherche de la Truffe Noire. Dans le parc du Castello di Petrata, vous trouverez une truffière dans laquelle vous pourrez vous dédier à la chasse à la truffe, avec caveur et chien dressé. Cette activité est proposée entre mai et septembre et entre décembre et février, durant les saisons de la Truffe Noire Estivale et de la Truffe Noire Hivernale.
Activité partenaire : visite guidée d’Assise
Découvrez l’histoire d’Assise grâce aux explications d’un guide expert.
Activité partenaire : visite à la Cantina Di Filippo
À 30 minutes du Castello di Petrata. Balade en calèche à la découverte des vignerons du projet « One Goose Revolution ». Goûter en calèche avec produits locaux et bio, dégustation des vins de la cave.