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La Moselle : sur les traces d’un métissage  

Photo de couverture : Vue du fleuve Cochem en Moselle © shutterstock / Robert Harding Vidéo 

À la croisée de la France, du Luxembourg et de l’Allemagne, la Moselle incarne une histoire faite de brassages culturels. Tour à tour française et allemande, elle garde l’empreinte tenace de ces allers-retours : un dialecte francique encore vivant, une architecture mêlant néogothique allemand et classicisme français. La Moselle est traversée par une double culture qui façonne son identité. Son passé bouleversé nous offre aujourd’hui une région riche en variété où le style allemand et français se marient, en faisant aujourd’hui un pont vivant entre deux mondes. Cet article vous propose de découvrir les lieux de Moselle empreint de cette grande histoire.  

Ce département lové dans le Grand-Est, bien qu’ayant des influences germaniques, conserve une part de son identité française, visible dans l’architecture des monuments. 

La cathédrale Saint-Etienne au style typiquement français   

La cathédrale Saint-Étienne de Metz est l’un des fleurons du gothique français, surnommée la Lanterne de Dieu en raison de ses vitraux d’exception, qui inondent l’édifice de lumière et lui confèrent une aura presque mystique. C’est une véritable prouesse architecturale, elle abrite près de 6 500 m² de verrières, parmi les plus vastes ensembles de vitraux anciens en Europe.

Cathédrale Saint-Étienne de Metz © shutterstock / Reflexpixel

D’autant plus que, certains panneaux sont signés par le grand artiste français Chagall, ce qui renforce encore la portée artistique et symbolique du lieu. La cathédrale Saint-Étienne se distingue par sa nef monumentale qui culmine à 41 mètres, en faisant l’une des plus hautes de France. Son élévation vers le ciel traduit avec force l’ambition spirituelle du style gothique. Tout en affirmant son identité architecturale française, elle incarne aussi l’ancrage historique de Metz dans le royaume de France, avant l’annexion allemande de 1871. 

Cathédrale de Metz © shutterstock / Philip Bird LRPS CPAGB

La cathédrale abrite également l’un des plus anciens orgues de France, datant de 1537. Cet instrument historique s’inscrit dans le patrimoine musical exceptionnel de la Moselle, deuxième département français en nombre d’orgues. C’est dans ce cadre que s’inscrit la Route des Orgues en Moselle, un itinéraire initié pour valoriser, entretenir et faire résonner ce patrimoine unique. 

Le château de Sierck un château médiéval français  

Aussi appelé le Château des Ducs de Lorraine, le site fortifié de Sierck-les-Bains s’élève sur un promontoire rocheux dominant la vallée de la Moselle, aux portes du Luxembourg et de l’Allemagne. Niché dans un paysage verdoyant, ce château millénaire, dont l’origine remonte au XIᵉ siècle, fut l’une des résidences favorites des ducs de Lorraine jusqu’au XVIIᵉ siècle.

Vue du Château de Sierck © association du Château des Ducs de Lorraine

Son architecture épouse harmonieusement le relief : une enceinte ovoïde, des tours massives et des murs de pierre qui racontent, à chaque détour, une histoire façonnée par les siècles. Transformé et embelli au fil du temps, il offre aujourd’hui un remarquable témoignage de l’évolution architecturale française.

Vue depuis le Château de Sierck © association du Château des Ducs de Lorraine
Vue Schall © association du Château des Ducs de Lorraine

Au-delà de son passé, le château séduit par son atmosphère unique : panorama exceptionnel sur la Moselle, balades dans les vestiges, expositions temporaires, animations historiques. Une immersion dans un lieu qui marie mémoire, paysage et culture vivante.

Le théâtre le plus ancien de France  

En passant par la Moselle, profitez-en pour faire une escale à Metz. C’est dans “la ville d’or” que se dresse le plus ancien théâtre de France. L’Opéra-théâtre de Metz, datant du XVIIIᵉ siècle, est en activité depuis 700 ans. Il se dresse depuis au cœur de la Moselle et observe les changements d’époques et de souverainetés. Au XIXᵉ siècle, des pièces majeures de Victor Hugo, telles qu’Hernani, ont été représentées peu après leur première à Paris.

Opéra-Théâtre de Metz © shutterstock / Chris worldwide

Et comme l’avait dit Victor Hugo : “Le théâtre est un point d’optique. Tout ce qui existe dans le monde, dans l’histoire, tout doit et peut s’y réfléchir”. Une belle escale et un bon mot lors de votre visite de l’histoire de la Moselle. Pourtant, il est à présent temps de repasser côté allemand…

En passant par Metz, profitez-en pour visiter la ville, car d’autres curiosités vous y attendent … 

Le quartier médiéval de Metz, symbole de l’annexion  

Réinventé par l’empereur Guillaume II à la fin du XIXᵉ siècle, ce quartier porte en ses pierres la mémoire de près de cinquante ans de France allemande. Mais loin d’être figée, cette époque a profondément marqué l’identité visuelle et culturelle du quartier : ruelles étroites et maisons à colombages cohabitent avec des bâtiments massifs aux allures germaniques, où la pierre de Jaumont dorée rencontre la rigueur néo-romane. Loin d’une promenade historique, le quartier révèle une ville reconstruite avec faste pour affirmer la puissance de l’Empire allemand, mêlant patrimoine local et ambition impériale. 

Porte des Allemands à Metz © shutterstock / Mikhail Markovskiy

En vous promenant, vous passerez des échoppes médiévales aux perspectives monumentales de la Neue Stadt (« nouvelle ville » en allemand), comme si Metz oscillait encore entre deux cultures. C’est un voyage dans un monde suspendu, où les échos du Saint-Empire romain et les rêves de grandeur se croisent à chaque coin de rue. Un fragment d’Alsace-Lorraine, où l’Europe s’est écrite à même les murs. 

Un voyage dans le temps : la citadelle de Bitche  

Non, ce n’est pas une insulte, mais bien une ville médiévale nichée au creux de la région Grand-Est. Dominant fièrement les paysages vallonnés de la ville de Bitche, la citadelle éponyme, chef-d’œuvre de Vauban du XVIIᵉ siècle, semble surgir de la roche elle-même, puissante et sereine à la fois. En 1870, elle fut le cœur battant de la résistance mosellane face aux assauts allemands et prussiens, incarnant l’attachement farouche de la région à son identité. 

Vue de la Citadelle de Bitche © shutterstock / INTREEGUE

Aujourd’hui, ses bastions racontent, à travers un parcours immersif et poignant, l’histoire d’un siège héroïque et d’un territoire disputé. La Citadelle de Bitche propose une visite immersive de ses souterrains à travers un parcours cinématographique. Munis d’un casque audio, les visiteurs sont guidés par les soldats d’un docu-fiction réalisé, projeté en plusieurs épisodes le long du parcours, retraçant le siège de 1870 à 1871.  

Vue de haut de la Citadelle de Bitche © shutterstock / maloff

Après cette immersion, le plateau supérieur de la citadelle offre un panorama exceptionnel sur les Vosges du Nord aux visiteurs. À la descente, le Jardin pour la Paix, situé au pied de la citadelle, invite à la détente dans un cadre verdoyant de près de cinq cents mètres.  

La Moselle est une terre d’histoire à ciel ouvert, où chaque pierre témoigne des siècles de conflits et de cohabitations. Pour explorer encore plus de lieux chargés d’histoires et de cultures, découvrez nos hôtels et restaurants Teritoria dans la région, ainsi que d’autres lieux et expériences authentiques à offrir sur notre boutique en ligne. Pour d’autres histoires inspirantes, abonnez-vous gratuitement à notre newsletter. Si vous êtes déjà convaincu(e), découvrez avec notre programme de fidélité comment être remboursés d’une partie de votre prochaine expérience.  

Un article écrit par Emilie Fallot Nguyen 

Toul, la discrète qui se dévoile

Photo de couverture : Shutterstock © Claudio Giovanni Colombo

À peine les fortifications de Toul en vue, une envie irrépressible vous saisit : celle de remonter le temps. Ici, pas de foule compacte ni de tourisme de masse. Toul se découvre lentement, à pied, au rythme des pavés et des clochers. Cette ancienne cité médiévale, nichée au cœur de la Moselle, possède un charme brut et tranquille, forgée par des siècles d’histoires.

Cathédrale de Toul © shutterstock / Joan Wozniak

Une ville à taille humaine, que l’on visite avec les sens — les yeux pour l’architecture, le goût pour les saveurs, le cœur pour la mémoire. 

Classés Monuments Historiques, les remparts encerclent la ville comme un grand livre de pierre ouvert sur l’histoire de la région. Le génie de Vauban a laissé ici une empreinte puissante : bastions en étoile, casemates camouflées, glacis envahis d’herbes où la nature a repris ses droits. En parcourant les douves ou les chemins de ronde, vous pourrez lire dans ces murs les tensions des XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles, quand Toul était un verrou stratégique entre le Royaume de France et l’Empire allemand. 

Murs de la vieille ville de Toul © shutterstock / EBASCOL

Il ne s’agit pas seulement d’une promenade dans l’histoire : la vue sur la ville, depuis les bastions, offre une perspective saisissante, entre toits rouges, clochers gothiques et collines verdoyantes. À chaque détour, on devine la complexité d’une ville-forteresse qui a toujours su se défendre pour préserver son authenticité

Une fois franchie l’enceinte, perdez-vous dans le centre-ville. Ici, pas de lignes droites ni de boulevards haussmanniens. La vieille ville vous accueille dans un pêle-mêle de ruelles pavées, de maisons à colombages, de placettes ombragées et de cours cachées. Chaque coin de rue semble murmurer un souvenir.

Bâtiment typique de Toul © Shutterstock / EBASCOL

On y trouve l’empreinte des évêques puissants, des artisans du Moyen Âge, des chanoines, des soldats, mais aussi des Toulois qui ont façonné cette ville au fil des siècles. 

Moins connue, mais tout aussi remarquable, la collégiale Saint-Gengoult mérite une halte contemplative. Église gothique du XIIIᵉ siècle, elle frappe par sa clarté intérieure, due à ses verrières en verre blanc et à son architecture aérée. Le cloître, l’un des plus élégants de Lorraine, invite à la méditation. Le calme de l’endroit tranche avec le tumulte du monde. On y découvre aussi des vitraux d’une grande finesse, datant de la même époque que ceux de la cathédrale, formant un ensemble unique dans la région. 

Cloître de la collégiale Saint-Gengoult à Toul © Shutterstock / EBASCOL

Classée Monument Historique dès 1862, l’église Saint-Gengoult est un condensé d’histoire religieuse, d’arts sacrés et d’ingéniosité architecturale. Elle prolonge en douceur la visite spirituelle commencée à la cathédrale de Toul. 

Cloître de la collégiale Saint-Gengoult à Toul © Shutterstock / EBASCOL

Après cette immersion dans le passé, place aux saveurs. Car Toul est aussi une terre de vin. Direction les coteaux alentours pour une dégustation dans l’une des caves de l’AOC Côtes-de-Toul. Le célèbre vin « gris de Toul », vin rosé subtil et floral, y est produit depuis des siècles. On y trouve aussi de très bons pinots noirs et des auxerrois d’une grande fraîcheur.

Rencontrer un vigneron, écouter l’histoire de ses vignes, comprendre la typicité du terroir local… c’est prolonger la visite par un autre langage : celui du goût, du climat, de la patience. Le vin ici est à l’image de la ville : discret, complexe, fidèle à ses racines

Toul, c’est la promesse d’un voyage dans le temps, loin des foules et du bruit. Dès les premiers remparts aperçus, on marche, on respire, on goûte… et on comprend ce que signifie vraiment « prendre le temps ». La ville n’a pas les paillettes d’une grande capitale régionale, mais elle possède quelque chose de plus rare : une authenticité intacte. C’est une ville à parcourir lentement, à observer sans hâte, à écouter la nuit tombée. Alors si vous cherchez une escapade hors des sentiers battus, une rencontre avec notre terroir sans mise en scène, abonnez-vous à notre newsletter, découvrez d’autres expériences authentiques à offrir et préparez votre prochaine escapade avec notre programme de fidélité.  

Un article écrit par Emilie Fallot Nguyen 

La Route des Bières ardennaises

Photo de couverture : Shutterstock © EBASCOL

Bien avant que la bière ne devienne le symbole de moments festifs ou de convivialité, les français dégustaient déjà la cervoise, une boisson fermentée sans houblon, mais avec du gruit de fruit, ancêtre directe de la bière moderne. Sur ces terres du Grand-Est, cet héritage millénaire s’exprime aujourd’hui à travers des brasseries innovantes, des traditions préservées et une culture brassicole florissante. Entre Charleville-Mézières et Stenay, en passant par les villages médiévaux et les vallées boisées, c’est toute une Route des Bières gourmandes qui s’offre aux curieux.

© shutterstock / ALPA PROD

Au fil du parcours, des haltes atypiques permettent de s’imprégner du savoir-faire local : visites de brasseries, dégustations, expériences insolites comme le spa à la bière, randonnées pédagogiques au cœur des houblonnières… Le Grand-Est, terre d’orge et de houblon, donne naissance à des bières de caractères, portées par une nouvelle génération de brasseurs. 

Sur le modèle de la route des vins, ce circuit autour des brasseries est une opportunité authentique pour les voyageurs de rencontrer des producteurs passionnés, de voir les locaux de production et de faire de belles découvertes autour de bières méconnues ! 

La route des bières, un savoir-faire aussi français  

La bière française est une boisson ardennaise par excellence depuis le XIIᵉ siècle ! Et, depuis les années 2000, l’art de brasser renait dans le Grand-Est, pour le plus grand plaisir des passionnés.  

© shutterstock / Mladen Mitrinovic

Des portes du Luxembourg au Val d’Ardenne, le circuit commence à Stenay avec son Musée de la Bière retraçant l’histoire et les influences de l’art du brassage, depuis près de 800 ans.  

Musée de la bière à Stenay © shutterstock / Philippe PATERNOLLI

La visite se poursuit à Sedan, où la Brasserie Docquin, fondée en 1706, vous ouvre ses portes dans une ancienne ferme classée au Patrimoine industriel depuis 1896. Vous y découvrirez les coulisses du brassage et dégusterez une bière typique de la région. Le musée de la bière et l’école de brasserie de Sedan complètent l’expérience, pour tout savoir sur cet art ancestral. Le parcours vous guidera jusqu’à Charleville-Mézières, dite « la ville de la poésie », chère au jeune Arthur Rimbaud. Sur place, vous pourrez oublier le temps en faisant un tour dans la Petite Brasserie Ardennaise – De Malt et d’Ô pour savourer l’Oubliette, une bière issue de l’infusion du malt, du houblon et des levures, sans additifs ou conservateurs !

Place Ducale de Charleville-Mézières © shutterstock / BreizhAtao

Laissez-vous surprendre par leur savoir-faire sous toutes les déclinaisons : ambrée, blonde, noire (dit « stout ») ou blanche ! En passant dans le coin, n’hésitez pas à faire escale à Launois-sur-Vence, une ville engagée : d’une part pour la valorisation du patrimoine, avec la rénovation du Relais de Poste du XVIIᵉ siècle par l’association Les Sabots du Relais, qui perpétue une tradition équestre ; d’autre part pour l’artisanat brassicole, avec la Brasserie Ardwen, située à deux pas du Relais. Une curiosité à découvrir sur la Route des Bières !

En marchant sur la trace du houblon 

Pour les amateurs de grand air et de savoir-faire local, le Sentier du Houblon, autour de Wingersheim-les-Quatre-Bans, est un incontournable. Ce parcours de 4,5 km, libre d’accès d’avril à septembre, propose des visites guidées chaque mercredi en été. En point d’orgue : la période de récolte (mi-août à mi-septembre), où les houblonnières prennent des allures de forêts verticales. 

Houblonnières © shutterstock / Francisco Duarte Mendes

Le sentier relie des fermes et des brasseries (comme Holtzmann ou Pfister) et offre un panorama exceptionnel depuis la Croix de l’Année Sainte. Un itinéraire à pied ou à vélo, accessible depuis Strasbourg, entre nature, culture et plaisirs houblonnés. 

Rocroi : une ville étoilée qui brasse son identité 

À Rocroi, cité médiévale fortifiée en étoile, l’histoire locale se conjugue à la modernité. Sous l’impulsion du maire Denis Binet, la ville lance sa propre bière : la Bière « Rocroy » avec un « y » pour se différencier, fruit de la collaboration entre trois brasseries locales. Pour l’accompagner, un fromage local valorise le patrimoine tout en faisant pétiller l’économie locale. 

La ville fortifiée de Rocroi © shutterstock / Terence Stubbs

Cette petite ville d’Ardenne a bien plus à faire découvrir que ses bières locales : la ville a conservé l’architecture traditionnelle des forteresses : Rocroi est l’une des seules villes de France à ne pas avoir changé sa forme d’origine. Construite en 1555, sous le règne d’Henri II, la forteresse de Rocroi devait faire face aux attaques. Théâtre de victoires glorieuses, la ville conserve les trois passages de Vauban et les dix rues en étoile, inchangés depuis leur création.

Senones : l’Opercule, le goût du miel et du bio 

Dans les Vosges, à 20 minutes de Saint-Dié, la brasserie artisanale L’Opercule cultive l’originalité. Les brasseurs, aussi apiculteurs, incorporent du miel de montagne dans leur recette. Le résultat : une bière douce, subtile, 100 % bio, fermentée en bouteille. Le site, ancienne Abbaye, propose des visites immersives au cœur des processus de fabrication. 

Abbaye de Saint-Dié © shutterstock / Traveller70

Hochfelden : la Villa Meteor, 400 ans d’histoire 

Plus qu’une brasserie, la Villa Meteor à Hochfelden est une plongée dans l’histoire brassicole alsacienne, de 1640 à nos jours.

Canal du Rhin près d’Hochfelden © shutterstock / Yasemin Mirahmetoglu

La visite de 90 minutes est un véritable parcours sensoriel : découverte des matières premières du jardin (dont le gruit), visite de la maison familiale, des laboratoires, des salles de brassage et de fermentation, avant une dégustation au bar. 

Une pause insolite : le spa à la bière 

Ouvert à Strasbourg en 2022, le Taaka Beer Spa est le premier établissement français à proposer une expérience de bien-être à base de bière. Bain dans une infusion de houblon, dégustation de bières locales, planches de fromages et de charcuteries… Le tout dans un cadre chic et cosy. Ce n’est pas une erreur marketing : houblon, malt et levure ont de réels bienfaits pour la peau et les cheveux. 

Spa à la bière © shutterstock / Nick Mayorov

Le nom Taaka, clin d’œil à la cigogne alsacienne (en maori), symbolise l’attachement à la région et à ses matières premières locales. 

La route des bières ardennaises est bien plus qu’un itinéraire gourmand. C’est un voyage dans le temps, entre traditions monastiques, savoir-faire paysan, renouveau artisanal et innovations surprenantes. Héritier de la cervoise gauloise, le Grand-Est prouve que la bière est une affaire sérieuse… et délicieusement joyeuse. 

Si cet article vous a donné envie de découvrir les curiosités du Grand-Est, n’hésitez pas à faire un tour sur notre site Teritoria ou sur notre boutique cadeau pour découvrir encore plus de lieux et d’expériences authentiques. Vous pouvez également vous abonner à notre newsletter pour être resté à l’af-fut des dernières découvertes. Un voyage dans la région est déjà prévu ? Découvrez notre programme de fidélité pour préparer votre séjour et être récompensé lors de vos expériences au cœur du terroir.  

Pour rappel, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé et doit être consommé avec modération. 

Un article écrit par Emilie Fallot Nguyen 

Biarritz : entre océan, légendes et élégance basque 

Photo de couverture : Petite plage de Biarritz ©shutterstock/ctimsimages.uk

Nul besoin d’aller au bout du monde pour ressentir un dépaysement total. Il suffit de poser ses valises à Biarritz, en Nouvelle-Aquitaine, la perle de la côte basque. Une ville au charme singulier où l’Atlantique tutoie les traditions, et où chaque rue, chaque rocher, chaque vague raconte une histoire. À moins de 40 km de l’Espagne, avec le charme sudiste des Pyrénées-Atlantiques, entre plages, casinos et ville authentique, la ville de Richard Cœur de Lion est apprécié des touristes du monde entier. Chez Teritoria, notre mission est de vous accompagner pour voyager hors des sentiers battus. Si vous cherchez un séjour entre mer et ville en Nouvelle-Aquitaine, nous avons ce qu’il vous faut…  Alors partons à la découverte des beautés cachées de Biarritz.  

Face à l’océan Atlantique, Biarritz déploie son charme avec une élégance naturelle. Ici, les vagues puissantes viennent lécher les falaises et caresser les longues plages de sable, offrant un spectacle permanent. L’Atlantique, vivante et indomptable, sculpte chaque recoin du littoral et façonne l’identité même de la ville. Sa lumière changeante, tantôt douce et dorée, tantôt dramatique sous les nuages, crée une atmosphère unique, presque cinématographique.  

Biarritz face à la mer  

Biarritz, c’est d’abord la mer. Elle est omniprésente, vivante, majestueuse. Sur la Grande Plage, on flâne au rythme des marées, entre baigneurs, surfeurs et élégance balnéaire. Mais c’est sur la Côte des Basques, berceau du surf en France dans les années 1950, que le spectacle devient magique.

La Grande Plage, Biarritz / agence de tourisme Biarritz ©emiliecharransol

Contrairement à la mer Méditerranée, les mers basques de Biarritz sont plus imprévisibles, idéales pour les surfeurs. Entourées de falaises verdoyantes, elles offrent une vue spectaculaire et une atmosphère apaisante, hors du temps.

La ville n’est pas qu’une carte postale. Elle porte les marques d’un passé riche et cosmopolite. L’un de ses symboles étant le Rocher de la Vierge, véritable sentinelle de pierres battues par les flots. Dressé là en mémoire d’un miracle en mer, il rappelle une légende locale : on raconte que des marins, perdus en mer lors d’une violente tempête, auraient miraculeusement retrouvé leur chemin vers la terre ferme grâce à une lumière divine émanant d’un rocher. Ils y virent un geste divin et remercièrent la providence par cette statue sur le rocher. Depuis plus d’un siècle, la statue de la Vierge veille sur les marins, offrant au visiteur un panorama inoubliable sur la baie et les Pyrénées.

Le Rocher de la Vierge, Biarritz / agence de tourisme Biarritz ©emiliecharransol

Non loin de là, le Phare de Biarritz domine fièrement l’océan du haut de ses 73 mètres. Depuis 1834, il guide les navigateurs et les rêveurs. Gravir ses 248 marches, c’est s’offrir une vue vertigineuse sur la ville et l’immensité de l’Atlantique. 

Phare de Biarritz / iStock ©saiko3p

D’autant que ce phare est un concentré de culture et d’histoire : sa lanterne dioptrique fut équipée, au XIXᵉ siècle, de l’une des premières lentilles à anneaux concentriques conçues par Augustin Fresnel. Automatisé depuis 1980, il reste un témoin précieux de l’évolution des techniques de signalisation maritime.   

De simple bourg de pêcheurs et d’agriculteurs, à station prisée par le couple impérial de l’ancien régime, Biarritz a su évoluer au fil du temps, se nourrissant de toutes les époques qu’il a traversées. En 1843, Victor Hugo la qualifiait de « lieu charmant et magnifique », redoutant seulement qu’elle ne devienne… trop à la mode. Explorez ses rues et ses curiosités, loin des foules

Une ville au coeur de l’histoire de France  

Autre témoin de l’élégance d’antan : la villa Belza. Elle surplombe le “trou du Diable” depuis le XIXᵉ siècle. Plus précisément édifiée en 1882 par Ange Dufresnay, homme d’affaires parisien visionnaire, la villa Belza se dresse majestueusement sur un rocher noir, où l’océan gronde avec violence. Sa silhouette néo-médiévale, avec ses tourelles et sa façade sombre, suscite dès l’origine fascination et mystère : son nom, Belza, qui signifie « noire » en basque, intrigue et alimente les récits populaires. Derrière cette désignation se cache pourtant une histoire méconnue : celle de Marie Belza Dubreuil, épouse du propriétaire, dont le patronyme fut transmis par une gouvernante antillaise ayant sauvé les enfants de la famille Dubreuil lors des bouleversements de la Révolution. Le nom devient ainsi le symbole d’un acte héroïque et d’un héritage singulier.

La Villa Belza sur la Côte des Basques, Biarritz
La Villa Belza sur la Côte des Basques, Biarritz / agence de tourisme Biarritz ©emiliecharransol

Face aux bouleversements du siècle dernier, la villa est coupée dans son élan de lieu de fêtes dans les Années folles, le “Château basque” est transformé en blockhaus pendant les guerres. Ensuite, elle sombre peu à peu dans l’oubli suite à un incendie, et renaitra de ses cendres lors d’une restauration méticuleuse dans les années 2015-2018. Aujourd’hui, elle conserve toute sa superbe et continue d’inspirer visiteurs et riverains, gardienne d’un pan de l’histoire locale, oscillant entre légendes, nostalgie et modernité. La Villa Belza n’est pas un simple bâtiment : elle est un mythe de pierre, un théâtre d’élégance et de mystère. 

Un patrimoine sculpté par les histoires

Au cœur de cette nature sauvage, Biarritz rayonne par son raffinement et son authenticité. Ancien port baleinier devenu station balnéaire impériale, la ville mêle architecture élégante, traditions basques et culture des sports aquatiques. On y flâne entre les villas anciennes, cafés animés, les casinos premiums et marchés colorés, toujours avec l’océan en toile de fond.

Casino de Biarritz
Casino de Biarritz / agence de tourisme Biarritz ©jpeg-studios

La Grande Plage, la Côte des Basques ou encore le Rocher de la Vierge offrent des points de vue spectaculaires, où terre et mer dialoguent sans cesse. 

Saveurs et authenticité basques 

Biarritz possède aussi une culture vivante, gourmande et généreuse. Au Port des Pêcheurs, les “crampottes” ces petites cabanes de pêcheurs, abritent des restaurants où l’on savoure fruits de mer et autres spécialités culinaires, face aux bateaux.  

Biarritz port de pêcheurs
Port de pêcheurs, à Biarritz / agence de tourisme Biarritz ©emiliecharransol

À quelques pas, les Halles de Biarritz vibrent chaque matin d’une ambiance joyeuse. On y goûte les produits du terroir, le fromage de brebis, les piments, le jambon de Bayonne, le gâteau basque … et surtout, l’art de vivre local. 

Biarritz ne se visite pas. Elle se ressent. Elle se contemple depuis un rocher, se savoure à une table animée, se respire au sommet d’un phare, se vit pieds nus sur le sable ou le regard perdu dans l’océan. C’est un lieu où l’on vient pour voir… et où l’on revient pour ressentir. 

Si ce parcours vous a donné envie de larguer les amarres à Biarritz, préparez votre prochaine visite avec Teritoria : en vous abonnant à notre newsletter pour recevoir en avant-première d’autres inspirations et visitant notre boutique en ligne pour découvrir d’autres idées d’expériences authentiques. Rejoignez aussi notre programme de fidélité et profitez davantages réservés, de privilèges toute l’année. L’océan vous attend… avec quelques cadeaux en plus. 

Un article écrit par Emilie Fallot Nguyen

Où partir en juin en Europe

Si vous vous demandez où partir en juin en Europe pour profiter du soleil, Teritoria vous délivre une sélection d’adresses discrètes où l’on voyage léger, à l’écoute du territoire et des saisons.

Rester dans l’hexagone, c’est pouvoir explorer un territoire aux mille et un visages.

La Drôme provençale

Champ de lavande de la Drôme Provencale © shutterstock / photosimysia

Au sud de la vallée du Rhône, la Drôme provençale est un décor de carte postale : champs de lavande, collines et oliviers… Mais ici, pas de cohue comme dans le Luberon voisin. Les villages perchés de Poët-Laval, La Garde-Adhémar ou Saoû, par exemple, respirent la quiétude.

Grignan village medieval © shutterstock / Begir

C’est aussi le royaume de la randonnée. Parmi les activités que nous vous conseillons de faire, vous pourriez notamment emprunter le sentier des Huguenots, flâner dans les ruelles ombragées de Grignan ou encore louer un vélo électrique pour explorer les petites routes alentours.

Le Parc naturel régional du Haut-Languedoc

Vue sur l’Hérault et le Parc Naturel du Haut-Languedoc depuis le sommet du Mont-Caroux © shutterstock / Idgfr photos

Encore peu connu, le Haut-Languedoc est une terre de contrastes et de silence. Les monts du Caroux, les forêts du Somail et les gorges d’Héric, forment autant de paysages qui s’enchaînent avec douceur. En juin, les chemins de randonnée permettent d’observer une biodiversité rare au rythme du chant des cigales.

Vue depuis les Gorges d’Héric en Hérault © shutterstock / Pierre Alexandre Saumon

Si vous avez de la chance, vous pourrez même croiser des mouflons. Pour en profiter au mieux, Teritoria vous invite à privilégier des activités douces comme la marche, la photographie, les balades botaniques ou l’initiation à la permaculture dans les fermes locales, par exemple.

Prenons à présent la direction d’une Italie secrète, de son art de vivre, de ses villages oubliés et de ses terroirs solaires qui touchent à l’âme.

Le Molise

Vue du Trabucco di Celestino, Termoli, Italie © shutterstock / Only Fabrizio

Oubliez Rome, Florence ou les Cinq Terres. Le Molise, entre les Abruzzes et les Pouilles, est sans doute la région la plus discrète d’Italie… et l’une des plus authentiques. Ses villages médiévaux comme Agnone, Termoli ou Campobasso semblent figés dans le temps. On y parle encore les dialectes anciens et on y cuisine selon les traditions.

Ruelle dans la ville de Campobasso, Italie © shutterstock / Lev Levin

En juin, les sentiers de randonnée sont fleuris et les plages désertes. C’est le moment idéal pour découvrir cette région à pied, en train ou à vélo ! L’activité typique à tester selon nous : randonner sur un circuit de transhumance pour découvrir le lien millénaire entre l’homme, les bêtes et la terre.

Les Marches

Encore peu fréquentée par les voyageurs, la région des Marches (Le Marche) est l’alter ego tranquille de la Toscane. En début d’été la lumière y est superbe, les températures idéales et la mer déjà chaude, de quoi se baigner à sa guise. Parmi nos villages coup de cœur, il y a notamment Urbino, Corinaldo ou Offida.

Parc régional de la Réserve naturelle du Mont Conero à Sirolo, Italie © shutterstock / Eddy Galeotti

Vous pourrez aussi en profiter pour découvrir le Parc naturel régional du Conero où de petites criques secrètes se révèlent aux marcheurs audacieux.

Ah l’Espagne… que dire de cette destination si ce n’est qu’elle plonge tout un chacun dans un patchwork de cultures, de langues et de terres contrastées. Teritoria vous délivre quelques adresses authentiques et intimes, de quoi répondre aisément à la question : où partir en juin en Europe ?

Les Asturies

Lac Ercina à Covadonga, Pics d’Europe, Asturies, Espagne © shutterstock / Daboost

Oubliez les plages bondées de la Costa Brava et prenez la direction des Asturies, au nord-ouest de l’Espagne. Ici, les montagnes tombent dans la mer, les villages semblent sortir d’un conte et la gastronomie fait honneur aux produits locaux.

Randonnée dans le Parc national des Pics d’Europe © shutterstock / imagoDens

L’un des plus beaux endroits à visiter selon nous : le Parc national des Pics d’Europe, sanctuaire pour les randonneurs avec des sentiers peu fréquentés.
Si vous aimez les expériences insolites, vous pourriez même expérimenter une nuit dans une cabane en pleine nature et renouer avec la simplicité.

L’arrière-pays catalan

Forêt de la Garrotxa, Catalogne, Espagne © shutterstock / M. Vinuesa

Si vous cherchez où partir en juin au soleil, sans forcément aller au bord de la mer, alors nous vous proposons une échappée belle dans l’arrière-pays catalan. À l’écart de Barcelone, la Garrotxa ou le Priorat vous emmènent dans un monde de volcans éteints, de forêts et de villages suspendus.

Vignobles en pente dans la région du Priorat, Catalogne, Espagne © shutterstock / Oliverasoscar

L’ambiance y est paisible, les gens accueillants et les traditions intactes, le tout, dans un environnement préservé. Si vous êtes féru d’oenotourisme et que vous appréciez les belles randonnées, vous serez conquis !

Partir en juin, c’est profiter de l’avant-saison, quand les destinations sont encore tranquilles, les habitants disponibles et la nature en pleine vitalité. C’est aussi l’occasion de voyager plus consciemment, en choisissant des lieux moins fréquentés, des modes de transport doux et des expériences en lien avec les territoires. L’Europe vous tend les bras. Il ne reste plus qu’à sortir des sentiers battus… et à suivre le soleil. Avec Teritoria, découvrez une nouvelle façon de voyager : authentique, durable, humaine. Nos établissements vous attendent à deux pas de ces territoires inspirants, portés par des hôtes passionnés et engagés.

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Où partir en avril au soleil : escapades secrètes en PACA et en Corse

Le mois d’avril est probablement la meilleure période pour explorer des destinations françaises encore paisibles et loin de l’agitation de l’été. Si vous vous demandez où partir en avril au soleil, Teritoria vous invite à explorer la région PACA et la Corse. Ces deux régions regorgent de trésors cachés pour renouer avec la nature, le silence et l’authenticité, sous le doux soleil du Sud.

Lorsque nous évoquons le Var, nous pensons souvent aux plages bondées de Saint-Tropez. Pourtant, c’est à l’intérieur des terres que le Haut-Var se dévoile avec une toute autre ambiance. Là, ce sont les champs d’oliviers, les sentiers de garrigue et les villages perchés qui dictent le rythme. En avril, les températures y sont déjà très agréables.

Village de Moissac-Bellevue perché sur la colline
© shutterstock / PawelByl
Porte d’entrée du village de Tourtour © shutterstock / Rolf E. Staerk

Pour le découvrir, nous vous donnons rendez-vous à Aups, Moissac-Bellevue ou encore Tourtour, pour flâner, découvrir des marchés de producteurs, ou simplement savourer un pique-nique au bord d’un lac d’altitude. Et s’il est une activité douce à ne pas manquer, c’est bien le vélo électrique pour une balade entre les villages ; de quoi explorer la région sans effort… et sans carbone.

À l’extrême sud-est de la France, la vallée de la Roya est encore méconnue… et c’est pour le mieux. Teritoria est allé à la découverte de ses paysages et c’est là que nous avons découvert un terrain de jeu des plus authentiques. Ce printemps, nous vous conseillons de visiter Saorge et ses sentiers alentours, qui sont très peu fréquentés.

Village de Saorge © shutterstock / Milan Vachal

Ce village classé, suspendu à flanc de montagne, est un trésor médiéval qui invite à ralentir. Côté activités, montez à bord du train des Merveilles. Cette expérience ferroviaire permet d’explorer de nombreux petits villages reculés entre Nice et Tende ; de quoi allier plaisir et mobilité douce.

Il est célèbre, oui, mais souvent trop couru durant l’été, alors que calme en hors-saison. En avril, le Luberon se dévoile dans toute sa splendeur, sans la foule. Les villages de Saignon, Oppède-le-Vieux ou Lacoste par exemple, sont encore paisibles.

Luberon © shutterstock / Santi Rodriguez

Ainsi, profitez pleinement de tous les chemins de promenade, à pied ou en VTT, que la région possède, notamment au cœur du Parc naturel régional. Découvrez des paysages changeants faits de forêts, de vignes et de champs d’amandiers en fleurs, le tout, en toute tranquillité. Notre activité coup de cœur : une sortie avec un guide naturaliste pour observer la faune locale.

Et si vous délaissiez les fameuses calanques de Marseille pour découvrir celles de la Côte Bleue ? De Niolon à Carry-le-Rouet, les sentiers du littoral dévoilent des criques préservées, accessibles uniquement à pied. Le GR51 est l’un des plus beaux itinéraires côtiers de Provence et en avril, les cistes, les lavandes et les asphodèles parfument le maquis.

Rails à la Côte Bleue, entre Marseille et Miramas – © Office de Tourisme Loisirs & Congrès Marseille / Flickr / lemecav

Dans un autre registre, vous pourriez aussi prendre le train de la Côte Bleue. Il relie Marseille à Miramas en longeant le bord de mer et permet d’expérimenter un voyage panoramique et écologique à la découverte de nombreux villages provençaux.

désert des Agriates en Corse

Partons à présent du côté de l’île de beauté. Certes très prisée, elle possède encore tout de même quelques recoins de nature, au calme. Teritoria vous donne ainsi rendez-vous dans le désert des Agriates. Ce territoire encore méconnu et pourtant saisissant de beauté, se situe entre Saint-Florent et l’arrière-pays balanin. Au programme : maquis, criques turquoise et montagnes en toile de fond. Alors que le printemps affiche des températures douces, vous pourrez vous aventurer sur le sentier du littoral, à pied ou à vélo. Ce chemin longe la mer et donne accès à des plages secrètes comme Saleccia ou Ghignu, encore désertes à cette saison.

Le conseil Teritoria : pour respecter cet écosystème fragile, préférez un hébergement engagé et limitez les trajets motorisés. Ici, la marche et le silence sont rois.

Le Cap Corse est souvent oublié au profit des plages du sud. Cependant, ce doigt de terre sauvage au nord de l’île est un petit paradis pour qui recherche solitude, soleil et authenticité. Les villages de pêcheurs comme Erbalunga, Centuri ou Canari vivent encore à l’heure locale.

En bonus, vous pourrez y déguster une cuisine marine délicieuse, marcher sur les vieux sentiers muletiers qui relient la montagne à la mer, et vous émerveiller devant des panoramas à couper le souffle. Ici, les activités sont simples, mais elles sont vraies !

Avril est un mois de promesses : celles d’un printemps naissant, de lumières douces, de premiers bains de soleil. C’est aussi le moment idéal pour explorer autrement, en choisissant des destinations peu connues, des modes de transport doux et des hébergements à taille humaine. En Provence comme en Corse, il existe une infinité d’adresses engagées, de chemins secrets, d’expériences sobres mais intenses. Pour vos vacances d’avril, sortez des sentiers battus, vivez le territoire, et laissez le soleil guider vos pas avec Teritoria !

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Hautes-Alpes : nature, randonnées et paysages préservés

Crédit photo de couverture : ©Shutterstock /JeanLucIchard

Envie d’un grand bol d’air frais, de panoramas à couper le souffle et d’une immersion totale dans une nature préservée ? Les Hautes-Alpes, joyau de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, offrent un cadre exceptionnel pour tous les amoureux de la montagne. Entre randonnées sportives, forêts classées, lacs aux eaux cristallines et grands espaces sauvages, chaque sentier, chaque panorama invite à la contemplation et à l’évasion. 

Que vous soyez un passionné de haute montagne, un randonneur curieux ou simplement à la recherche de paysages apaisants, partez à la découverte des merveilles naturelles des Hautes-Alpes

Parc National des Écrins : un sanctuaire pour les randonneurs 

Le Parc National des Écrins, véritable trésor des Hautes-Alpes, est un incontournable pour tous les amoureux de nature et de randonnée.

Parc National des Ecrins ©Shutterstock / cfrancois-roux_

Créé en 1973 après des années d’engagement des alpinistes et des naturalistes, ce parc protégé offre des paysages alpins grandioses et une biodiversité exceptionnelle. Parmi les itinéraires les plus spectaculaires, ne manquez pas : 

Le lac de l’Eychauda, accessible après une magnifique randonnée qui vous mènera à plus de 2 500 mètres d’altitude. Ce lac glaciaire, perché au cœur des montagnes, dévoile des eaux d’un bleu intense, alimentées par la fonte des glaciers environnants. 

Lac de L’Eychauda © Office de Tourisme Pays des Écrins / Thibaut BLAIS

Le glacier Blanc, l’un des derniers glaciers encore accessibles des Alpes du Sud. La montée progressive vous plonge dans un décor minéral impressionnant, entre neiges éternelles et crêtes acérées. 

Pour les aventuriers en quête d’itinérances plus longues, le GR54, aussi appelé le Tour des Écrins, propose une boucle d’exception autour des plus hauts sommets du massif, dont la Barre des Écrins, culminant à 4 102 mètres.

GR54 © shutterstock / Francois Roux

À pied, en VTT ou à dos d’âne, chaque chemin offre une expérience unique, au plus près d’une nature sauvage et préservée. 

Mont Guillaume : un panorama inoubliable sur le lac de Serre-Ponçon 

Dominant la ville d’Embrun, le Mont Guillaume, de 2 542 m, est une destination idéale pour une randonnée accessible et riche en découvertes. L’ascension, ponctuée de magnifiques points de vue, mène à un sommet offrant un panorama à 360° sur le lac de Serre-Ponçon et les massifs environnants.  

Mont Guillaume © iStock / Bertrand Van isterdael

Le sentier traverse d’abord la forêt de mélèzes, où la lumière joue entre les branchages, créant une ambiance apaisante et presque mystique. Vous passerez ensuite par la chapelle de Séyères, un lieu empreint d’histoire, avant d’atteindre les alpages d’altitude, où la vue se dégage totalement. Le sentier Widman, du nom de Charles Éric Widman, jeune lieutenant ayant réalisé en 1897 la première ascension à ski du Mont Guillaume, est aujourd’hui un itinéraire incontournable des amateurs de ski de randonnée en hiver. 

Forêt de Boscodon : une immersion sensorielle au cœur d’un site Natura 2 000 

Située sur les hauteurs du lac de Serre-Ponçon, la forêt de Boscodon est un lieu empreint de sérénité, où la nature règne en maître. Classée Natura 2 000, cette forêt abrite une faune et une flore exceptionnelles, parmi lesquelles : le Tétras-lyre, la Marmotte, le Chamois et de nombreuses espèces de rapaces. Ainsi que des plantes rares comme le Sabot de Vénus et la Bérardie laineuse, véritables trésors botaniques. 

vue de la fôret de Boscodon / iStock © Michel Peres

Les sentiers qui parcourent la forêt sont autant d’invitations à la promenade et à la contemplation. Entre arbres centenaires, torrents cristallins et chemins historiques, chaque pas révèle un peu plus l’âme de ce lieu magique. 

Pour un séjour sportif au cœur de la montagne, l’idéal est de plonger dans la pureté des eaux des Hautes-Alpes. Reconnus mondialement, elles sont incontournables pour les voyageurs, petits ou grands ! 

Lac de Serre-Ponçon : un écrin turquoise au cœur des Alpes 

Né de la construction d’un barrage dans les années 1960, le lac de Serre-Ponçon est aujourd’hui le plus grand lac artificiel de France métropolitaine. Véritable mer intérieure nichée au pied des montagnes, il offre un cadre exceptionnel pour une multitude d’activités aquatiques.

Vue de haut du Lac de Serre-Ponçon / iStock © Razvan

Les amateurs de sensations douces apprécieront : le kayak et le paddle parfaits pour explorer les criques sauvages aux eaux cristallines, les plages labellisées Pavillon Bleu idéales pour une baignade dans une eau pouvant atteindre 23 °C en été, la voile et la navigation avec plus de 1 000 anneaux disponibles dans les ports du lac. 

Préservé et respectueux de son environnement, le lac de Serre-Ponçon est une destination de choix pour les amoureux de nature et d’activités nautiques écoresponsables. 

Plan d’eau d’Embrun : une plage en pleine montagne 

Situé à seulement 2 km du centre-ville d’Embrun, le Plan d’Eau d’Embrun est un lieu privilégié pour la détente et la baignade en famille. Séparé du lac de Serre-Ponçon par une digue, cet espace naturel aménagé offre une eau calme et sécurisée, idéale pour les petits comme pour les grands. Sur place, profitez des plages aménagées et surveillées, des activités nautiques variées, du pédalo au paddle. Le tout dans un cadre naturel préservé, parfait pour une pause ressourçante après une randonnée dans les environs. 

Plan d’eau d’Embrun © shutterstock / Bertrand Van isterdael

Des sommets enneigés du Parc National des Écrins aux eaux turquoise du lac de Serre-Ponçon, en passant par les forêts profondes et les alpages lumineux, les Hautes-Alpes sont un véritable paradis pour les amoureux de nature et d’aventure. Que vous soyez en quête de randonnées sportives, d’expériences authentiques ou de moments de détente en pleine nature, ce territoire préservé de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur vous offre un terrain de jeu unique, entre ciel et montagnes. 

Reconnectez-vous à l’essentiel et explorez les trésors des Hautes-Alpes. Découvrez nos établissements Teritoria dans la région sur notre site internet, ou trouvez plus d’inspirations pour vos prochaines expériences dans les Provence-Alpes-Côte d’Azur (ou autres) avec notre newsletter. Si vous êtes déjà convaincu par les paysages, préparez votre voyage en découvrant notre programme de fidélité.  

Un article par Emilie Fallot Nguyen 

Sartène et ses alentours : découvrez “l’île de beauté” avec ses paysages

Crédit photo de couverture : © shutterstock /Rolf E. Staerk

Terre de caractère, entre mer et montagne, Sartène et ses environs offrent une immersion totale dans l’âme corse. Ruelles pavées, places animées, traditions séculaires et paysages sauvages : ici, chaque pierre raconte une histoire et chaque sentier dévoile un trésor naturel. De la procession du Catenacciu aux criques secrètes de Tizzano et les majestueuses Aiguilles de Bavella, découvrez pourquoi la Corse mérite plus que jamais son surnom d’île de beauté. 

Perchée sur son éperon rocheux, Sartène séduit par ses paysages authentiques et son atmosphère unique. Flânez dans ses ruelles bordées de maisons en granit, imprégnez-vous de l’ambiance des terres et laissez-vous porter par les parfums du marché où se mêlent fromages de brebis, figatellu et canistrelli. On appelle la Corse “l’île de la beauté” et en découvrant ces paysages, vous comprendrez d’où lui vient ce nom ! 

Aiguilles de Bavella : un décor de carte postale 

Véritable joyau de la montagne corse, les Aiguilles de Bavella dessinent un paysage spectaculaire de pics rocheux et de forêts de pins. Accessible depuis le col du même nom, ce massif offre des randonnées inoubliables : le trou de la Bombe un sentier facile menant à une fenêtre naturelle percée dans la roche, offrant une vue époustouflante.

Aiguilles Bavela corse © iStock / krisztian juhasz

Vallée du Rizzanese : une oasis au cœur du maquis 

Le tour des Aiguilles, une boucle exigeante de 5 heures qui traverse l’un des panoramas les plus grandioses de Corse. Les piscines naturelles de Purcaraccia : des vasques d’eau turquoise nichées au cœur du granite, parfaites pour une pause rafraîchissante. 

Piscines naturelles de Purcaraccia / shutterstock © salajean

Au départ du village de Sainte-Lucie-de-Tallano, un sentier serpente à travers la forêt pour rejoindre les eaux limpides du Rizzanese. Ici, entre les rochers sculptés par le temps, se cachent de superbes piscines naturelles, idéales pour une baignade sauvage. Une pause parfaite après la visite des bains de Caldane, sources d’eau chaude connues depuis l’Antiquité. 

Piscine naturelle Rizzanese © iStock / fotoember

Sentier des Bruzzi : quand la mer rencontre le maquis 

Sur la commune de Pianottoli-Caldarello, le sentier des Bruzzi offre une promenade enchanteresse entre blocs de granit sculptés par le vent et criques secrètes aux eaux cristallines.

Sentier Littoral des Bruzzi © shutterstock / Robirensi

La plage de Vénus, avec son rocher semblant émerger des flots comme une déesse antique, est un incontournable pour les amoureux de paysages sauvages. 

Le tour de l’île ne serait pas complet si vous ne prenez pas le temps de tremper vos pieds dans l’eau : découvrez notre circuit de plages préservées des hordes aux alentours de Sartène.  

Tizzano : entre vestiges du passé et criques secrètes 

La route sinueuse qui mène à Tizzano est déjà une promesse d’évasion. En chemin, arrêtez-vous sur le plateau de Cauria pour admirer d’anciens menhirs, témoins silencieux d’une histoire millénaire. Puis, au détour d’un virage, le petit port de Tizzano se révèle, niché entre les rochers. Ce paisible village de pêcheurs, aujourd’hui transformé en un charmant port de plaisance, est le point de départ idéal pour explorer des plages paradisiaques.

Tizzano © iStock / Virginie Lobel

Partez à pied ou en kayak à la découverte de criques confidentielles, accessibles uniquement par la mer ou par des sentiers discrets. Ici, l’eau est d’une clarté irréelle, invitant à la baignade dans un décor digne des plus belles cartes postales. Nul besoin de masque et tuba pour apercevoir les poissons qui dansent entre les rochers, tant la transparence de l’eau est saisissante. 

Roccapina : sous la garde du Lion de pierre 

Plus au sud, la nature a sculpté un gardien majestueux : le célèbre Lion de Roccapina, une formation rocheuse monumentale qui domine la baie. Cette imposante silhouette semble veiller sur une plage d’une pureté exceptionnelle, où le sable blanc s’étire entre des eaux cristallines et un maquis parfumé.

Roccapina © iStock / joningall

Pour atteindre ce havre de paix, une courte randonnée vous fera traverser un paysage sauvage, où le parfum du myrte et de l’immortelle emplit l’air. Non loin de là, sous la surface, des épaves de bateaux oubliés dorment dans le silence des profondeurs.  

Réserve naturelle de Scandola : une nature préservée et protégée  

La réserve de Scandola abrite une faune exceptionnelle, où plusieurs milliers d’espèces ont trouvé refuge. Sangliers, reptiles, renards et amphibiens évoluent librement dans ce sanctuaire préservé. Parmi les habitants les plus surprenants, une chauve-souris géante, surnommée le « molosse », y a élu domicile, faisant d’elle la plus grande d’Europe. Dans les airs, l’aigle royal, le faucon pèlerin, le balbuzard et les goélands nichent sur les falaises escarpées, offrant un spectacle fascinant aux observateurs attentifs.

Réserve naturelle de Scandola © shutterstock / iacomino FRiMAGES

Sous la surface, un monde tout aussi riche se déploie. La mer abrite une incroyable biodiversité : mollusques, coraux, herbiers de posidonie, et pas moins de 243 espèces de poissons évoluent dans ces eaux cristallines. Quant aux grands mammifères marins, il n’est pas rare d’apercevoir des dauphins au large de Scandola. Curieux et joueurs, ils aiment s’approcher des embarcations, glissant avec grâce entre les vagues, parfois même offrant un spectacle inoubliable aux chanceux qui croisent leur route. Alors, amoureux des animaux prenez vos jumelles et votre patience si vous souhaitez les observer ! 

Sartène et ses alentours incarnent à la perfection l’essence de la Corse : un territoire sauvage et authentique, où l’histoire et la nature s’entrelacent à chaque instant. Que vous soyez passionné de randonnée, amateur de patrimoine ou en quête de plages secrètes, cette région vous promet un séjour hors du temps, entre traditions et panoramas à couper le souffle. 

Pour découvrir Sartène et la Corse, retrouvez nos établissements Teritoria en Corse sur notre site internet et laissez-vous inspirer pour votre prochain voyage en Méditerranée avec notre newsletter. Si vous êtes déjà convaincu par les paysages, préparez votre voyage en découvrant notre programme de fidélité.  

Un article écrit par Emilie FALLOT NGUYEN

Partez à la découverte des vignobles et des trésors cachés de l’Anjou au Saumur 

Crédit photo couverture : © Getty Images / ribeirorocha

Situé au cœur du Pays de la Loire, l’Anjou est une terre de vignobles, de châteaux et de villages au charme intemporel. Des majestueux châteaux de Brissac, aux fines bulles du Saumurois, en passant par les moelleux du Layon, chaque étape de ce voyage vous plonge dans un univers d’authenticité et d’élégance. Laissez-vous guider sur un circuit œnotouristique au coeur de l’Anjou au Saumur où chaque verre raconte une histoire et où chaque panorama invite à la contemplation. 

Joachim du Bellay, originaire du Pays de la Loire parlait de cette région comme “une douceur angevine” loin du tumulte de la Cour. Suivez ses traces en découvrant les châteaux et villages qui ont inspiré ses poèmes.   

Un circuit œnotouristique : le Château Brissac 

En parcourant la région, vous découvrirez une harmonie parfaite entre nature et patrimoine. Avec ses 27 appellations, ce circuit vous emmène à travers les châteaux historiques, les caves troglodytiques et les maisons de vins emblématiques, où dégustation et convivialité sont au rendez-vous. 

Château de Brissac / Shutterstock © Richard Semik

Le Château de Brissac, avec ses 48 mètres de hauteur et sept étages, est le plus haut de France. Construit au XVe siècle, il impressionne par son architecture majestueuse et ses salons richement décorés. La chapelle, la galerie des portraits chargée d’histoire et le parc paysager avec jardins à la française se mêlent harmonieusement pour révéler un cadre enchanteur qui raconte l’histoire de l’Anjou. 

Un circuit œnotouristique : le vin de Saumur 

Saumur est réputée pour son vin pétillant, un incontournable pour les amateurs de bulles fines et élégantes. Le Saumur brut, élaboré selon la méthode traditionnelle, rivalise avec les meilleurs effervescents français.  

Cave troglodyte / Shutterstock © BONDART PHOTOGRAPHY

Plongez dans l’univers du vin avec un cours d’œnologie à Saumur ou Angers, idéal pour affiner vos connaissances. En explorant la Maison Louis de Grenelle, nichée dans une cave troglodytique spectaculaire, pour une dégustation unique. Ces galeries creusées dans le tuffeau servaient autrefois de lieux de stockage. Aujourd’hui, elles offrent un cadre spectaculaire pour découvrir les vins de la région. 

Un circuit oenotouristique : une dégustation immersive sous terre 

Visite de vignes / Shutterstock © RossHelen

Dans le Saumurois, le vin se découvre aussi sous un angle sensoriel et interactif. Rendez-vous aux Vignobles Edonis, où une cave troglodytique creusée dans le tuffeau abrite une expérience unique : un parcours immersif mêlant histoire du vignoble et dégustation des cuvées locales dans un cadre souterrain spectaculaire. 

Circuit de l’Anjou au Saumur : le Château Montreuil-Bellay 

Château de Montreuil-Bellay / Getty Images © DigitalEchos

Ce domaine s’étend sur 16 hectares, où l’on cultive avec passion le Chenin, le Chardonnay et le Cabernet. Un arrêt idéal pour déguster des vins élégants et raffinés, tout en découvrant l’histoire fascinante du Château de Montreuil-Bellay. N’hésitez pas à prendre rendez-vous auprès du Chatelier pour une visite guidée du château et une dégustation des vins locaux, dans ce cadre exceptionnel !  

En 2025, le Château de Montreuil-Bellay célèbre ses 1000 ans avec un programme riche en festivités. Revivez l’époque médiévale avec des reconstitutions historiques, des tournois de chevaliers et des animations immersives. Une occasion unique de déguster les vins du domaine tout en plongeant dans l’histoire d’un des plus beaux châteaux de l’Anjou. 

Circuit de l’Anjou au Saumur : les Coteaux du Layon 

Vignes / Getty Images © BZH22

Produit sur 27 communes, l’Anjou Noir bénéficie d’un terroir unique, surnommé ainsi en raison de ses sols de schistes et de grès issus du socle armoricain. Ces sols donnent un vin particulier : sa robe est plus jeune, son gout se rapproche du miel et des fruits. C’est une halte parfaite pour savourer un vin d’exception et comprendre les subtilités de ce terroir. 

Circuit de l’Anjou au Saumur : le Château Brézé 

Le vignoble de Brézé, véritable joyau du Pays de Loire, se distingue par ses vins rouges raffinés, issus du Cabernet Franc, cépage emblématique de la région. L’Anjou est une terre de diversité viticole, où les cépages révèlent une palette aromatique exceptionnelle. 

Château de Brezé / Shutterstock © Richard Semik

Inscrit au titre des Monuments Historiques, le Château de Brézé, situé à une dizaine de kilomètres de Saumur, se distingue par son impressionnant réseau troglodytique parfaitement préservé : l’architecture néogothique conserve des traces de l’histoire en révélant la boulangerie souterraine et les caves à vins construites dans la pierre.  Entre dégustation de crus et exploration des galeries souterraines secrètes du château de Brézé, cette visite promet une immersion unique dans l’histoire et le terroir. 

Un circuit sportif : tentez le vélo !  

Pour une escapade mêlant nature et œnotourisme, empruntez la Loire à vélo, qui longe certains des plus beaux vignobles du Val de Loire. De Brissac à Saumur, en passant par Montreuil-Bellay, ce circuit invite à découvrir les terroirs d’exception de l’Anjou au Saumur

L’Anjou et le Saumur offrent une escapade envoûtante, où vignobles d’exception et trésors historiques se mêlent harmonieusement. Entre dégustations raffinées, châteaux majestueux et paysages sculptés par la Loire, chaque étape révèle l’âme authentique de cette région. Que vous soyez amateur de grands crus, passionné de patrimoine ou voyageur en quête de découvertes, ce circuit œnotouristique vous promet des moments inoubliables, entre saveurs, histoire et émerveillement. Entre patrimoine architectural et saveurs uniques, cette région séduit les amateurs de vins et les passionnés d’histoire. 

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Un article de Emilie Fallot Nguyen 

Vence, ville d’art et de lumière 

Crédit photo de couverture : ©Hélène Adant_Paris / Centre Pompidou-Mnam CCI-Bibliothèque Kandinsky

En juin 1976, National Geographic classait Vence parmi les quatre plus belles communes d’Europe. Cette reconnaissance n’a rien d’étonnant : sa lumière méridionale, douce et changeante, a fasciné nombre d’artistes, notamment les impressionnistes. Vence offre un cadre unique où la nature et l’architecture se conjuguent harmonieusement, faisant d’elle une véritable muse pour les peintres, sculpteurs et créateurs de tout horizon. 

Sur les traces de Matisse 

Parmi les figures incontournables ayant séjourné à Vence, Henri Matisse occupe une place centrale. Tombé sous le charme de la ville, il y a créé certaines de ses œuvres les plus célèbres. Un itinéraire artistique dédié à l’artiste est en cours de développement, permettant aux visiteurs de suivre son passage et de découvrir son influence sur la ville. 

Villa le Rêve, à Vence © Hélène Adant_Paris / Centre Pompidou-Mnam CCI-Bibliothèque Kandinsky

La Villa le Rêve, où Matisse vécut et travailla, est déjà un lieu phare pour les amateurs d’art. Cet espace, encore imprégné de son esprit créatif, accueille aujourd’hui des artistes en résidence et des événements culturels. 

Une galerie d’art à ciel ouvert 

Avec plus de 35 galeries, Vence est un véritable musée à ciel ouvert. Une promenade dans ses rues permet d’admirer des œuvres contemporaines tout en s’imprégnant de l’histoire artistique de la ville.

Henri Matisse © Hélène Adant_Paris / Centre Pompidou-Mnam CCI-Bibliothèque Kandinsky

La lumière, qui a tant inspiré Matisse, Chagall et Picasso, continue d’attirer les artistes et les curieux du monde entier. 

Un musée entre pierre et parfum 

Vence ne se résume pas qu’à la peinture. Elle entretient également un lien fort avec l’industrie du parfum, grâce à sa proximité avec Grasse, capitale mondiale de la parfumerie. Le musée de la Pierre au Parfum met en avant cette tradition en explorant l’histoire du parfum et son lien avec les ressources naturelles de la région. Ce savoir-faire, initié par Eugène Fuchs de la maison Fragonard en 1926, enrichit le patrimoine vivant de la ville. 

Avant de devenir un refuge pour artistes, Vence fut une cité épiscopale dès le IVe siècle. Son centre ancien, entouré de fortifications médiévales, témoigne de son passé tumultueux et prestigieux. Le patrimoine architectural témoigne des siècles d’histoire qui ont façonné la ville. En flânant dans ses ruelles, les visiteurs peuvent admirer des trésors qui racontent l’évolution de cette cité provençale, entre influences médiévales, féodales et épiscopales. 

La Place du Marché, animée et chargée d’histoire 

La Place du Marché est un lieu incontournable pour ceux qui veulent s’imprégner de l’ambiance vençoise. Depuis le Moyen Âge, elle accueille marchés et foires, rassemblant commerçants et artisans dans une effervescence colorée.

La fontaine basse, à Vence / © Marc Chaix

Encadrée de façades aux tons ocre et ponctuée de terrasses animées, elle perpétue une tradition conviviale où les saveurs et les senteurs méditerranéennes se mêlent aux échos du passé.  

Un patrimoine architectural remarquable 

Au détour d’une balade, faites un arrêt sur la place du marché pour découvrir la fontaine médiévale. Avec trois rivières et une vingtaine de fontaines, l’eau a une place importante à Vence, on prête de nombreuses qualités à ses eaux : désaltérantes, rafraichissantes, faibles en minéraux, elle aurait des effets diurétiques ! 

Les nombreuses fontaines de la ville ajoutent à son charme pittoresque, certaines datant du XVIe siècle. La Fontaine Vieille, antérieure au XVIe siècle, et la Peyra (1539, restaurée en 1822) comptent parmi les plus emblématiques. 

Fontaine de la Peyra, à Vence / © Marx Chaix

Côté châteaux, le Château Villeneuve (XIIIe-XIVe siècle) et son pendant extra-muros du XVIIe siècle témoignent de l’empreinte noble de la ville. Le second, devenu un musée sous l’impulsion du maire Émile Hugues, abrite aujourd’hui des expositions prestigieuses

La Cathédrale de Vence, une des plus anciennes de la région 

Édifiée sur les vestiges d’un temple romain, la Cathédrale Notre-Dame de la Nativité est l’une des plus anciennes de la région. Son trésor le plus précieux reste sans doute la mosaïque réalisée par Marc Chagall “Moïse sauvé des eaux”, ajoutant une touche d’art moderne à ce monument empreint de spiritualité et d’histoire. 

Vence abrite encore 21 chapelles, certaines d’entre elles étant de véritables trésors d’architecture et d’art sacré. Parmi les plus remarquables : 

La Chapelle du Rosaire : l’œuvre totale de Matisse 

Façade de la Chapelle de Rosaire / Shutterstock © Armando Oliveira

Conçue par Henri Matisse entre 1947 et 1951, cette chapelle est un chef-d’œuvre où l’artiste a imaginé chaque détail, des vitraux aux ornements. Son jeu de lumière, sa simplicité épurée et ses motifs colorés en font un lieu unique, incontournable pour les amateurs d’art et d’architecture religieuse. 

Autres chapelles emblématiques 

Vence se distingue par son impressionnant patrimoine religieux, jalonné de nombreuses chapelles qui témoignent de la ferveur spirituelle et de l’histoire de la ville. Parmi les plus anciennes, la chapelle Sainte-Colombe (XIIe-XIIIe siècle) et la chapelle Sainte-Élisabeth (XIIIe-XIVe siècle) rappellent l’empreinte médiévale de la ville, tandis que la chapelle Saint-Raphaël (XVe siècle) illustre la transition vers la Renaissance. Les siècles suivants ont vu s’élever des joyaux tels que la chapelle des Pénitents Blancs (1614), la chapelle Sainte-Anne (1617) et la majestueuse Grande Chapelle du Calvaire (1701), qui domine le paysage vençois avec son ensemble de cinq petites chapelles bâties en 1720. Plus tard, la chapelle Saint-Lambert (1881) et la chapelle Notre-Dame des Missions (XXe siècle) viennent compléter cet ensemble unique, où l’histoire et la spiritualité se mêlent.

Chaque chapelle possède son caractère propre, offrant aux visiteurs un véritable voyage à travers les styles et les époques, tout en révélant l’âme profonde de Vence, entre tradition et inspiration.  

Baignée par une lumière unique et chargée d’histoire, Vence continue d’être une source d’inspiration pour les artistes du monde entier. Que l’on soit amateur d’art, passionné d’histoire ou simple promeneur en quête d’émerveillement, la ville offre un voyage hors du temps où chaque coin de rue révèle un fragment de son riche héritage.  Pour découvrir plus de ville à l’histoire impressionnante et aux décors riches, abonnez-vous à notre newsletter ou découvrez notre site internet

Un article par Emilie FALLOT NGUYEN